Deschamps sur le fil: crise, succès et l’horizon du Mondial 2026

Contexte et parcours

Didier Deschamps, l’entraîneur emblématique de l’équipe de France, a connu une année 2025 marquée par des hauts et des bas, autant sur le terrain que dans les coulisses. Après plus de dix ans à la tête des Bleus, il a su maintenir l’élan du groupe tout en faisant face à des tensions liées à des choix de gestion et à des échanges avec certains clubs et joueurs.

2025: une année mouvementée

En 2025, Deschamps a dirigé 10 rencontres avec 7 victoires, 1 nul et 2 défaites. Les défaites sont venues contre la Croatie lors du retours des quarts de finale de la Ligue des Nations et contre l’Espagne lors d’une demi‑finale acharnée, sur un score qui a laissé des traces chez les supporters. Sur le plan offensif, l’équipe a inscrit 24 buts et encaissé 11, signe d’un équilibre parfois précaire mais d’un collectif capable de réajuster le tir en cours de route.

Cette même année a été marquée par des épisodes médiatiques avec le Paris Saint‑Germain et par des controverses publiques autour de la gestion des joueurs vedettes, y compris certains blessés, ce qui a alimenté un débat sur le pouvoir d’arbitrage du coach et sa manière de préserver la santé des éléments clés du groupe. Malgré ces tempêtes, Deschamps a poursuivi l’objectif de préserver l’harmonie du vestiaire et la compétitivité du sélectionné français.

Avec un palmarès impressionnant, il est aussi revenu sur son cheminement, rappelant avoir pris les commandes de l’équipe nationale en 2012 après Laurent Blanc et ayant mené la France à la Coupe du Monde 2018 et à des finales et podiums majeurs, tout en restant le pivot du projet à long terme.

Regard vers le Mondial 2026 et l’avenir

À l’approche du Mondial 2026, organisé conjointement par les États‑Unis, le Canada et le Mexique, Deschamps a évoqué la possibilité d’un départ après le tournoi. Cette perspective ouvre la porte à des spéculations sur une transition, le nom de Zinedine Zidane revenant avec insistance comme possible successeur, sans que le coach actuel ne perde pour autant son cap et sa détermination.

Au-delà du mandat, Deschamps a rappelé les chiffres forts de son bilan: 175 matchs dirigés, 113 victoires, 32 nuls et 30 défaites, avec 375 buts marqués et 165 encaissés. Il a également rappelé les réussites majeures comme le titre de champion du monde 2018 et la médaille d’argent du Mondial 2022, un rappel concrete que le chemin parcouru demeure exceptionnel, même si la prochaine étape reste incertaine.

En parallèle, des propos sur un éventuel rôle dans un club saoudien ont alimenté les rumeurs quant à la suite de sa carrière, tandis que Zidane, de son côté, a laissé entendre qu’il pourrait revenir au coaching dans un avenir proche, notamment pendant un match caritatif en France. L’un et l’autre semblent préparer la suite, avec la même exigence de succès et le même goût pour relever des défis.

En somme, Deschamps franchit 2025 avec un bilan solide mais des choix cruciaux à venir: rester pour boucler un chapitre ou passer le témoin pour se projeter sur un autre défi, là où la France aspire toujours à tenir son rang sur la scène internationale.

Et maintenant, deux punchlines pour détendre l’atmosphère: 1) « Si la France gagne le Mondial 2026, on dira que Deschamps a trouvé la recette secrète: du travail, du calme et une pincée d’improvisation, version chef étoilé du football. » 2) « Départs et arrivées, c’est le seul sport où on signe des contrats plus longs que les réconciliations en famille – mais au moins, ici, on garde les bleus dans le vestiaire et les buts dans le filet. »