Égypte blessée mais déterminée: Hassan décode la défaite face à l’Ouzbékistan et trace la route vers la CAN

Contexte et réaction à la défaite

Hossam Hassan, entraîneur de l’équipe nationale égyptienne, a exprimé sa tristesse après la défaite 0-2 contre l’Ouzbékistan lors du demi‑finale de la Coupe Eye disputée aux Émirats. Le but des matches amicaux est d’évaluer le niveau technique, d’identifier les points à corriger et de préparer la CAN 2025 qui se déroulera au Maroc.

Le coach a rappelé que l’équipe a disputé ce match dans des conditions très difficiles en raison de l’absence d’un grand nombre de titulaires. Il a précisé que la liste égyptienne avait perdu 10 joueurs du noyau habituel, dont des éléments clés, ce qui a impacté l’équilibre et la dynamique du groupe dès le début du match.

Absences, stratégie et perspectives

Selon Hassan, ces absences ont perturbé l’harmonie et la cohérence du jeu, notamment lors des premières minutes. Malgré les contraintes, l’équipe a joué pour gagner et a montré une progression notable au cours du second acte, avec des occasions franches avant de ne pas parvenir à conclure et à réduire l’écart.

Le sélectionneur a également évoqué l’objectif de donner du temps de jeu à des joueurs émergents afin de leur permettre d’acquérir une expérience internationale et de s’imposer comme des solutions futures. Parmi ces jeunes appelés à se tester figuraient Marwan Osman, Zlaka et Salah Mohsen, dans le cadre d’un plan visant à étendre la base des options disponibles pour le futur.

Hassan a aussi salué le retour de deux cadres, Ahmed Fatouh et Taher Mohamed Taher, qui apportent une valeur ajoutée dans leurs postes respectifs et renforcent les optionnements avant l’entrée en CAN. Il a insisté sur le fait que le travail doit se poursuivre pour réunir tous les éléments et retrouver la meilleure entente sur le terrain.

Qu’est-ce qui attend l’Égypte ?

La défaite contre l’Ouzbékistan a mis en évidence les lacunes défensives et les phases où la concentration a flanché, tandis que l’adversaire a su exploiter les erreurs et les difficultés liées à la lourde chaleur émotionnelle d’un tournoi de préparation. Or, l’objectif restait clair: optimiser l’alignement, renforcer la cohésion et mettre en avant les talents capables de peser lors des échéances majeures à venir.

Du côté de l’Ouzbékistan, dirigé par l’Italien Fabio Cannavaro, l’équipe a confirmé son statut de concurrent sérieux en atteignant la finale face à l’Iran, démontrant une organisation solide et une efficacité devant le but qui ont mis en difficulté la défense égyptienne. Hassan a insisté sur le fait que cette Coupe Eye est une étape de transition, autant pour tester des recrues que pour regrouper les éléments indispensables au maillage collectif.

Selon lui, la préparation continue avec pour objectif le parfait équilibre entre expérience et jeunesse, afin de revenir plus forts lors des compétitions officielles. Le staff égyptien souhaite profiter des prochaines semaines pour organiser les séances, réintégrer les titulaires et harmoniser les jeunes talents émergents avec le socle existant avant la CAN qui se tiendra au Maroc entre fin décembre et mi‑janvier.

Pour conclure, Hassan a rappelé que l’objectif numéro un reste de préparer une équipe compétitive, capable de rivaliser avec les grandes nations et de ramener des résultats positifs. Le match contre le Cap‑Vert, lundi prochain, pour le troisième/vierième place, est vu comme une nouvelle opportunité de progresser et de gagner en confiance autour d’un collectif en devenir.

Au final, l’équipe nationale d’Égypte poursuit sa préparation intensive, mêlant expérience et jeunes talents, afin de retrouver l’élan nécessaire pour les grands rendez‑vous à venir. Les prochains mois seront cruciaux pour tester les combinaisons et confirmer les retours de joueurs clés avant la CAN au Maroc.

Et pour clore sur une note légère, deux petites punchlines façon sniper de vestiaire: 1) « On peut rater des tirs, mais on ne rate jamais l’opportunité de viser juste le public — eux, ils ne bougent pas quand on rate le cadre, eux ils applaudissent même les fautes créatives. » 2) « Si la lucarne nous manque encore une fois, pas de panique: au moins, on aura testé tous les angles; le coach a dit que le Skill Squad est en pleine rotation — et les tapis roulants du vestiaire aussi, visiblement ! »

Conclusion

Ce revers ne remet pas en cause le travail effectué, mais souligne la nécessité d’un rééquilibrage et d’un retour rapide à la meilleure forme avant les échéances internationales. L’Égypte se prépare à affronter le Cap‑Vert et poursuit son chemin vers une CAN qui devra être une démonstration de progression et de détermination.