Inter face à Napoli: le repos stratégique qui peut tout changer

Contexte et préparation du match

Kristian Kivo, l’entraîneur de l’Inter Milan, affirme sa confiance dans le professionnalisme et la responsabilité de ses joueurs après leur jour de repos supplémentaire avant le duel décisif de Serie A contre Naples, avertissant que l’ambiance au stade Diego Armando Maradona ne sera pas facile.

Les Nerazzurri arrivent sur une série impressionnante: sept victoires consécutives toutes compétitions confondues, quatre en Serie A et trois en Ligue des Champions.

Performance et enjeux

Le coach rappelle qu’il faut traiter chaque match à égalité: ce qui s’est passé à Naples en Ligue des Champions n’a pas de répercussion directe sur ce rendez‑vous. Nous jouons contre des champions d’Italie et leurs ambitions restent élevées; ce sera une partie difficile et tout le monde cherche un résultat positif.

Les joueurs de l’Inter ont obtenu une journée de repos supplémentaire après une période chargée entre la trêve internationale et les matches de Serie A et de Ligue des Champions.

À ce sujet, l’entraîneur précise: « Un jour de repos est naturel; certains joueurs ont dû rentrer tard et se remettre des voyages, y compris jusqu’à cinq heures du matin et même en Belgique. »

« Il était judicieux de leur accorder du repos pour eux et leurs familles; j’ai confiance en leur professionnalisme. On joue beaucoup, et il est parfois difficile de s’entraîner et de préparer chaque match. »

Interrogé sur le fait de savoir si ce match peut définir une partie de la saison, Kivo répond: « C’est un match important, pas de doute, mais il est trop tôt pour tirer des conclusions. D’autres équipes ont perdu à deux reprises cette saison et ce qui vaut pour l’un vaut pour les autres. »

« Nous devons comprendre l’importance de la rencontre; il faut de la conviction et du feu sacré. L’environnement ne sera pas facile non plus et il faut être mentalement prêts. »

Lors du briefing, on lui a demandé la différence entre préparer un grand match en tant que coach ou en tant que joueur: « J’ai appris que chaque match mérite d’être pris au sérieux; on ne peut pas se croire supérieur à l’adversaire, sinon on ne gagne pas les titres. »

« J’ai connu des séquences d’entraînement plus difficiles, mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas préparés correctement. Il faut savoir gérer chaque instant. »

Interrogé à nouveau sur Lautaro Martínez: « Rien ne change, ce sont quatre attaquants qui fonctionnent ensemble; leur rendement est similaire, ils sont généreux et travaillent dur pour l’équipe. Ils placent le collectif en premier; il n’y a pas de paires figées. »

On lui a aussi demandé s’il est possible d’organiser un match de Serie A entre Milan et Como à Perth, en Australie: « J’ai appris à ne pas me plaindre; c’est une question de gestion des ressources et d’énergie qui incombe à l’entraîneur et au club. Peut‑être tirerons‑nous des enseignements de cette expérience et accorderons davantage de repos aux joueurs. »

Chiffres d’Inter cette saison

Sur le plan européen, l’Inter a démarré fort en Ligue des champions: victoire à l’extérieur contre l’Ajax (2‑0), puis défaite de Slavia Prague (3‑0), puis écrasante contre Union Saint‑Gilloise (4‑0). À ce jour, le club a inscrit 9 buts sans encaisser, affichant une solidité défensive dans la compétition et occupe la 3e place du groupe à égalité avec le PSG et le Bayern, ces deux derniers devançant parfois d’un but.

En Serie A, le parcours est plus chaotique: deux défaites surprises contre Udinese (2‑1) et la Juventus (4‑3), mais 15 points pris sur les cinq autres matches.

Le club s’est ensuite imposé face à Torino (5‑0), puis a enchaîné contre Sassuolo (2‑1), Cagliari (2‑0), Cremonese (4‑1) et Roma (1‑0), se plaçant à la 2e place avec 15 points en sept rencontres, à un point du leader Milan (16).

Lors des six dernières affiches toutes compétitions confondues, l’Inter a enchaîné les victoires sans défaite ni match nul, confirmant une dynamique solide sous la houlette du nouvel entraîneur Kivo.

Note finale humoristique: si le repos était une tactique secrète, l’Inter aurait déjà signé son contrat au club des sorciers du temps; Napoli peut commencer à faire réparer son réveil. Punchlines: “Le tir au but? non, c’est l’horloge qui mène le jeu.” Et si Napoli tente une contre‑attaque, l’Inter répondra par… une sieste stratégique qui met l’adversaire hors jeu pendant quelques secondes dignes d’un ralenti comique.