Jordan et Mali: un nul qui rassure les Nashama avant la Coupe Arab et les qualifications 2026

Contexte et enjeux

Le match amical entre la Jordanie et le Mali, disputé mardi à Tunis, s’est conclu sur un nul 0-0. Les Nashama n’ont pas réussi à imposer leur rythme, mais ont montré des signes encourageants dans le domaine collectif et du pressing, après une série de résultats décevants lors de sorties non officielles.

Objectifs et contexte de la Coupe Arab

Préparant la Coupe arabe qui se tiendra au Qatar du 1er au 18 décembre, l’équipe entraînée par Jamal Al-Salimi a affiché une organisation défensive robuste et une meilleure efficacité dans les phases offensives, notamment sur les ailes grâce à des centres précis et des phases de transition rapides.

Enjeux et perspectives

Dans le groupe C, la Jordanie doit mesurer ses forces face à l’Egypte et aux Émirats, avec le vainqueur du duel Kuwait-Mauritanie en option de qualification pour les matchs à venir.

Parallèlement, la sélection a atteint un objectif historique en se qualifiant pour la Coupe du Monde 2026, qui se déroulera aux États‑Unis, au Canada et au Mexique, avec 48 nations participantes. Cette performance a renforcé la confiance autour du projet guidé par Al-Salimi et a confirmé le potentiel du football jordanien.

La performance rappelle aussi l’exploit du passé: atteindre la finale de la Coupe d’Asie 2023, première fois dans l’histoire du pays, a nourri l’ambition des joueurs et du staff, qui voient dans ces expériences les clefs d’un développement durable.

Sur le plan tactique, l’entraîneur jordanien a aligné un 3-4-3 où le gardien Yazeed Abu Leila est protégé par Yazan Al-Arab, Abdallah Nasib et Mohammad Abu Al-Nadi. Le milieu, composé d’Adham Al-Qarishi, Noor Al-Rwabda et Rajai Ayed, est soutenu par Mohannad Abu Hashish, tandis que le trio offensif regroupe Ahmed Arsan, Yazan Al-Naimat et Tamer Bani Odeh.

Le coup d’envoi a été marqué par des tentatives jordaniennes et une occasion nette à la 9e minute suite à une percée de Mohannad Abu Hashish; le portier malien a repoussé le tir, et Ahmed Arsan n’a pas su reprendre dans des conditions optimales.

Les échanges ont été équilibrés, les latéraux et le milieu jordanien ont bien tenu le rythme contre une équipe malienne physiquement solide. La première période s’est soldée sans but, avec une légère préférence pour les Jordanien sur le plan collectif.

En deuxième période, Al-Salimi a apporté du sang frais en faisant entrer Issam Al-Samiri et Ali Al-Hijabi pour dynamiser les côtés. Mohammed Abu Al-Nadi a effectué une intervention défensive décisive sur une frappe malienne et le match s’est poursuivi sur un rythme soutenu.

Le duo jordanien a maintenu une certaine solidité défensive face aux assauts maliens; une occasion a été créée par la suite via des centres et des décalages, sans clé pour débloquer le tableau d’affichage. L’entrée de Mousa Al-Tamri à la 78e minute a donné de l’allant offensif, mais le dribble final et la finition manquèrent de précision pour traduire l’initiative en but.

Finalement, le nul 0-0 reflète une dynamique positive: le collectif a montré une progression notable et l’équipe demeure ambitieuse pour les prochains défis, notamment la Coupe arabe et les échéances qualifiantes du Mondial 2026. Les observateurs soulignent une compatibilité croissante entre le bloc défensif et les lignes offensives, renforçant l’idée que les Nashama peuvent viser des performances supérieures dans les prochaines compétitions majeures.

Et côté perspective, l’objectif est de capitaliser sur ce type de matches pour augmenter le niveau physique et la fluidité offensive, en misant sur la continuité du travail collectif et l’émergence de talents locaux dans un cadre compétitif international.

Punchline 1: Le nul 0-0, c’est l’art de gagner du temps sans marquer — la diplomatie du football, version gérant de la défense.

Punchline 2: Si Jordan veut réellement brûler les étapes, il faut que les corners cessent d’être des quiz: tout le monde cherche la bonne réponse mais le ballon reste bloqué au départ.