Maroc-Mozambique: une victoire qui réécrit les chiffres et laisse les supporters en suspense

Contexte et enjeux du match amical

Le Maroc a enchaîné une 17ᵉ victoire consécutive, établissant un record mondial après avoir dominé le Mozambique lors d’un match amical disputé au stade de Tanger, sur un seul but signé Azzedine Onahi. Malgré ce succès, la performance a été accompagnée de signaux mitigés sur le plan collectif et offensif, ce qui a alimenté les discussions chez les supporters présents et devant les écrans.

Bilan et conséquences pour le Maroc

La rencontre a révélé une domination impressionnante, avec un taux de possession autour de 89% et 21 attaques, mais peu d’occasions converties. Le but précoce est venu d’un tir extérieur bien placé d’Onahi, tandis que les attaques répétées n’ont pas abouti à d’autres réalisations. Les fans présents, près de 75 000 selon les chiffres évoqués, sont repartis déçus par le manque de réalisme devant le but et par l’absence d’efficacité des titulaires habituels face à une défense retirée.

Le contexte a aussi mis en lumière les choix tactiques et les ajustements. Hakimi et Akord ont manqué à l’appel pour blessure, ce qui a conduit Regragui à confier le poste de latéral droit à Nassir Mazraoui, et à solliciter Romain Saïss pour épauler la charnière après une longue période d’absence. Le retour d’Onahi dans le onze de départ après trois matchs sans titularisation a aussi été un point fort, mais sans réels fruits en termes de finish collectif.

Perspectives et leçons avant la CAN

La rencontre a été présentée comme une étape précoce pour évaluer le groupe et affiner le processus de sélection en vue de la CAN. Le sélectionneur a souligné qu’il s’agissait d’une «proie» pour tester les choix et confier une idée plus nette de l’équipe-type qui sera alignée contre les Comores, puis durant le tournoi. L’analyse post-match a aussi évoqué le besoin de solutions offensives plus claires et plus efficaces, afin d’éviter de retomber dans des scénarios similaires à ceux observés lors des dernières sorties.

En somme, ce succès donne des chiffres historiques à une équipe en quête de cohésion offensive, avec l’espoir que les prochaines rencontres corrigeront les lacunes et offriront un visage plus tranchant au moment d’entrer dans la compétition continentale. Et si les adversaires de l’avenir déposent leurs bus, les Lions devront trouver le chemin d’un second souffle dès l’ouverture du tournoi.

Punchline 1: Le Maroc gagne une fois de plus, et les chiffres lui font un max, mais la vraie stat qui compte, c’est quand on met le ballon au fond: là, c’est le logiciel qui plante, pas le matériel. Punchline 2: Entre les chiffres et le plaisir, espérons que la CAN ne sera pas qu’un examen de maths, sinon on va devoir donner une médaille à l’orthophoniste pour prononcer les noms des buteurs dans le bon ordre.