José Gomes porte une nouvelle plainte à la FIFA contre le Zamalek : la saga des arriérés continue

Conflits financiers: José Gomes dépose une nouvelle plainte à la FIFA contre le Zamalek

L’entraîneur portugais José Gomes, actuellement à Al-Fateh SC en Arabie Saoudite, a déposé une nouvelle plainte officielle auprès de la FIFA contre le Zamalek pour des arriérés de paiement.

Dans une déclaration exclusive à KOOORA, Gomes affirme avoir saisi l’instance mondiale après avoir été informé que le club n’avait pas honoré ses engagements ainsi que ceux de son staff, à hauteur d’environ 120 000 dollars.

Cette démarche signe un nouvel épisode d’une longue série de tensions financières qui entourent le club égyptien et qui touche aussi d’autres joueurs et techniciens dans différents sports.

Selon Gomes, l’action vise à obtenir les sommes dues et à mettre en lumière des manquements répétés dans le versement des salaires et prestations prévues par les accords signés en son temps.

Le parcours de Gomes à Zamalek, débuté début 2024 et achevé fin 2024 avec un départ vers le Fath, avait été présenté comme une séparation amiable, non liée à des discordes personnelles majeures.

Cependant, des discussions de règlement autour des arriérés ont évolué en contentieux après le départ, et la situation financière du club n’a cessé de se dégrader selon les informations recueillies par la presse sportive.

Le premier recours de Gomes contre le club remonte à mai 2025, lorsque le club n’aurait pas respecté ses obligations financières envers lui et son staff, selon des sources proches du dossier.

La plainte récente porte sur des arriérés supplémentaires, estimés autour de 60 000 dollars pour Gomes et une somme équivalente pour son équipe technique, renforçant le climat de tension entre le technicien et l’administration du Zamalek.

La position d’il y a peu était que Gomes avait été tenté par des opportunités ailleurs et que la rupture avait été présentée comme nécessaire pour des raisons économiques, mais les détails du dossier montrent une complexité accrue des engagements financiers du club.

La relation entre Gomes et Zamalek, autrefois empreinte de respect et de collaboration, est devenue source de controverse et de contentieux internationaux, compliquant les efforts du club pour reprendre sa stabilité.

Gomes a dirigé Zamalek pendant environ 10 mois en 2024, obtenant des résultats mitigés et remportant des titres importants, notamment la Coupe de la Confédération et la Supercoupe d’Afrique.

Les critiques techniques portaient sur la défense du club et la gestion des postes opérationnels, avec des performances variables en championnat local.

La dégradation des conditions contractuelles et le retard des salaires ont été présentés comme les facteurs principaux poussant Gomes vers une offre du Fath en Arabie Saoudite.

Selon l’agent de Gomes, Kareem Abu-Suleiman, plusieurs propositions ont été étudiées pendant la période de conduite du club, mais le coach a jugé que les difficultés internes persistaient et qu’un changement était nécessaire.

Il affirme que les décalages entre les demandes du staff et les retours du club, ainsi que les retards de paiement répétés, ont rendu l’environnement de travail invivable à terme.

Pour autant, l’agence assure que les relations humaines avec les joueurs et le cadre sportif étaient positives et que Gomes demeurait proche de l’équipe sur le plan humain et professionnel.

Cette affaire s’ajoute à la liste des litiges financiers qui touchent plusieurs entraîneurs par le passé au sein du Zamalek, mettant le conseil d’administration sous pression et risquant des sanctions sur les transferts.

Elle illustre aussi la persistance d’un problème structurel lié au financement du club, qui peine à payer ses coachs et son staff de manière régulière depuis des années.

En résumé, le passage de Gomes à Zamalek, son départ, et les dettes latentes montrent que la stabilité sportive du club demeure fragile malgré les succès sur le terrain.

Punchline: Dans le foot, quand on ne peut pas payer les coaches, on leur offre un stage d’entraînement mental… pour apprendre à faire semblant que tout va bien.

Punchline 2: Et si la FIFA ouvre un guichet de paiements, Zamalek sera le premier client: payer en excuses, version deluxe.