L’Arabie Saoudite vole vers le Mondial 2026: l’épopée d’un géant arabe et asiatique

L’équipe nationale saoudienne a renforcé son statut parmi les grands d’Arabie et d’Asie, notamment en ce qui concerne la qualification pour la Coupe du Monde, après avoir obtenu son billet pour le Mondial 2026 qui se disputera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Elle s’est qualifiée pour la Coupe du Monde 2026 après avoir mené son groupe asiatique avec 4 points, grâce à une victoire 3-2 contre l’Indonésie puis un nul 0-0 face à l’Irak, et a devancé les autres par le nombre de buts marqués.

Septième qualification… et troisième d’affilée

Cette qualification constitue la troisième en ligne pour l’Arabie Saoudite à la Coupe du Monde après 2018 et 2022. Elle porte le total à sept participations en Mondial depuis 1994.

Elle rejoint un club très restreint des nations qui ont su s’imposer sur la scène mondiale, tout en restant fidèle à ses racines arabes et asiatiques; les adversaires savent désormais que les Green Falcons ne se contentent pas de figurer, ils vont chercher les phases à élimination directe.

Le meilleur arabe

Parmi les pays arabes, l’Arabie Saoudite partage désormais le record de qualifications à 7 avec la Tunisie et le Maroc. L’Algérie a 5 apparitions, l’Égypte 4.

La Tunisie a atteint le Mondial à sept reprises (1978, 1998, 2002, 2006, 2018, 2022 et 2026). Malgré ces participations, ses meilleures performances restent une apparition en phase de groupes et le souvenir d’un succès historique en 1978 face au Mexique.

Le Maroc demeure l’exemple phare de l’Afrique du Nord, avec sept présences et une performance historique en 2022 en se hissant jusqu’en demi-fin. Les Lions de l’Atlas ont franchi les étapes clés, remportant des matchs marquants et marquant durablement l’histoire du football arabe.

Concernant l’Algérie, l’équipe a participé à 5 Mondiaux (1982, 1986, 2010, 2014 et 2026). En 1982, elle a offert une performance mémorable malgré les difficultés rencontrées, et les autres participations ont marqué les années 2010 et 2026 par des éliminations en phase de groupes et des matches intenses.

Pour l’Égypte, 4 apparitions (1934, 1990, 2018 et 2026) illustrent une présence historique stable, avec la quête d’aller plus loin que le premier tour qui, à ce jour, a parfois résisté à leurs espoirs.

Le grand arabe d’Asie

Et la Saoudie est le seul pays arabe d’Asie à rivaliser avec les puissances africaines sur le nombre total de participations à la Coupe du Monde. En dehors d’elle, quatre pays arabes d’Asie ont atteint le Mondial : le Qatar (2 participations, 2022 et 2026), le Koweït, l’Irak et les Émirats arabes unis ont connu des présences moins nombreuses mais significatives.

Le Qatar, organisateur et invité du Mondial 2022, repart pour 2026 avec une continuité marquée. Le Koweït, l’Irak et les Émirats arabes unis ont aussi laissé leur empreinte dans l’histoire des qualifications, rappelant que le football arabe s’écrit aussi en Asie et non seulement en Afrique.

Et, sur le plan historique, l’Arabie Saoudite a été le seul à franchir la phase de groupes dès sa première participation en 1994, en sortant du groupe six composé de l’Italie et d’autres nations européennes, et en atteignant les huitièmes de finale, avant de s’incliner face à une équipe européenne remarquable.

Parmi les grands d’Asie

Du côté asiatique, l’Arabie Saoudite s’inscrit comme le troisième pays le plus souvent qualifié, à égalité avec l’Iran, avec 7 apparitions chacun. L’Iran compte 6 participations antérieures (1978, 1998, 2006, 2014, 2018 et 2022) et se projette vers 2026, poursuivant son chemin malgré des passages plus difficiles sur le plan mondial.

La Corée du Sud occupe la première place asiatique pour le nombre de participations à la Coupe du Monde, avec 12 apparitions et un parcours historique culminant au 4e rang lors du Mondial 2002, coorganisé avec le Japon. Le Japon, pour sa part, cumule 8 Mondiaux et a atteint les phases à élimination directe à quatre reprises (2002, 2010, 2018 et 2022) sans pour autant dépasser les quarts de finale dans ces éditions.

En résumé, l’Arabie Saoudite se positionne comme le grand acteur arabe en Asie du football moderne, tout en partageant le podium des nations arabes les plus fréquentes au Mondial avec le Maroc et la Tunisie. Le chemin vers 2026 promet encore des pages d’histoire, tant pour les archétypes nord-africains que pour les géants asiatiques.

Note d’humour légère: avec autant de voyages, on peut presque dire que les joueurs saoudiens ont déjà un passeport diplomatique; et si le football est une science, ils en sont désormais des docteurs honoris causa. Punchline finale: si le Mondial était un buffet, l’Arabie Saoudite s’y servirait le plat principal… et laisserait les autres prendre des notes. Deuxième punchline pour la route: ils jouent si bien que même le bus des adversaires demande un arrêt technique pour admirer le jeu.