Septième billet pour le Mondial 2026: l’Arabie Saoudite confirme son rêve sur le fil

Enjeu et contexte

La qualification pour la Coupe du Monde 2026 se joue jusqu’au dernier souffle, et c’est l’Arabie Saoudite qui a confirmé son statut en obtenant le nul nécessaire contre l’Irak, lors de la dernière journée du barrage asiatique. Le duel se tenait dans la chaleur de Jeddah, sur le terrain emblématique de la King Abdullah Sports City, et s’inscrivait comme une continuité logique des efforts saoudiens qui visaient un septième passage mondial.

Les Saoudiens arrivaient confiants après leur victoire précieuse de 3-2 face à l’Indonésie, une victoire qui leur a donné une marge et une énergie positive avant d’affronter les « Lions dorés » irakiens. Les deux formations connaissaient l’enjeu: une place à portée de main pour 2026 et la possibilité de continuer à écrire leur histoire sur la scène mondiale, là où le football asiatique se montre de plus en plus compétitif.

Le récit du match

Dès le début, les Saoudiens ont pris l’initiative, dictant le tempo et exerçant une pression constante sur la défense irakienne. En cinquième minute, une action initiée par Salem Al-Dawsari a donné lieu à une ouverture intéressante vers Musab Al-Juwaier, mais la ligne de hors-jeu a coulé cette phase au final.

Le rythme du premier acte a vu plusieurs tentatives saoudiennes près du but, notamment une frappe lointaine de Salem Al-Dawsari à l’heure où le temps semblait suspendu, sans trouver le cadre et laissant les supporters dans l’expectative. L’Irak a répondu par des incursions dangereuses, notamment une possibilité autour de la 25e minute par Ibrahim Bayish qui a donné du fil à retordre à la défense adverse. Saud Abdulhamid s’est illustré sur l’action suivante, effectuant une intervention clé pour blanchir le danger.

À la demi-heure, un coup franc de Nasser Al-Dawsari, bien placé sur la ligne des 20 mètres, a été repoussé par le mur irakien puis écarté par le gardien. Quelques minutes plus tard, Musab Al-Juwaier a cru ouvrir le score en effectuant une percée et un tir puissant, mais le cadre a refusé son initiative suite à une position de hors-jeu.

Le dernier quart d’heure du premier acte a été marqué par des occasions franches manquées côté Saoudien: une passe en profondeur vers Salim Al-Dawsari a été détournée en corner, et une échappée après une nouvelle défense irrégulière a été stoppée avant d’aboutir. Déjà, la rencontre annonçait une seconde période sous tension et sans doute une dernière balle pour faire la différence.

Conséquences et perspectives

En seconde période, le rythme est resté soutenu, avec des livraisons dangereuses et des initiatives offensives des deux côtés. Les défenseurs saoudiens, menés par Hassan Timbakati, ont multiplié les interventions déterminantes, préservant le score et empêchant toute incursion décisive des Irakiens. À l’heure du bilan, le score nul a suffi à offrir à l’Arabie Saoudite le droit de rêver à une participation continue au rendez-vous mondialiste, consolidant ainsi sa septième présence en Coupe du Monde.

Pour l’Irak, le constat est clair: les prochains mois verront un mini-barrage contre les Émirats Arabes Unis (matchs aller-retour prévus les 13 et 18 novembre 2025) pour tenter d’accrocher une place au tournoi mondial, un chemin périlleux mais encore possible. Ce soir, l’objectif saoudien est atteint; le reste est une étape sur la route très longue vers le Mondial 2026.

Au-delà du résultat, c’est une démonstration que le football asiatique continue de progresser et que les équipes comme l’Arabie Saoudite savent transformer les opportunités en billets pour le prochain grand rendez-vous universel. Les prochaines semaines promettent des tests additionnels et, peut-être, une nouvelle page d’inscriptions sur les bilans mondiaux.

En guise de clin d’œil, on peut dire que sur le terrain des qualifs, c’est souvent l’équilibre qui gagne: le plus petit détail peut faire basculer l’accès, ou le refus, et il faut parfois accepter que le suspense continue à nourrir les rêves collectifs.

Punchline Sniper 1: Si les décisions arbitrales étaient des amateurs de café, ce match aurait sorti une double dose: espresso pour l’Arabie et decaf pour l’Irak, et tout aurait été réglé plus vite. Punchline Sniper 2: Le Mondial, c’est comme une file d’attente au supermarché: on croit que c’est rapide, mais il faut parfois attendre que tout le monde fasse la queue avant que ton nom apparaisse sur l’écran.