Quand la porte septième s’ouvre: Saudiarabie et Irak en duel pour le Mondial 2026, Jorge Jesus en tribune

Contexte et enjeux

Le stade Al-Inma de Jeddah a vibré peu avant le coup d’envoi de la rencontre entre l’Arabie Saoudite et l’Irak, troisième journée du groupe asiatique des qualifications pour le Mondial 2026. L’objectif est clair: obtenir une qualification directe et éviter les cheminements par les barrages mondiaux. Dans l’enceinte, des milliers de spectateurs ont afflué pour soutenir les “verts” et profiter d’un duel qui peut écrire une page décisive de cette campagne.

Les deux sélections se disputent une place directe, avec une attention particulière portée sur chaque action et chaque finesse tactique, dans une quête qui pourrait déterminer la qualification finale pour le Mondial.

Un invité de marque

Absent des terrains, mais omniprésent dans les coulisses, l’entraîneur portugais Jorge Jesus a fait le déplacement pour assister au match et soutenir l’équipe en compagnie de ses joueurs internationaux. Ancien entraîneur d’équipes saoudiennes et figure marquante du championnat, Jesus symbolise l’importance croissante du contingent étranger dans le football de la région et la volonté des clubs de suivre de près les performances nationales.

Sa présence est perçue comme un signe fort: le football saoudien attire les regards et témoigne d’un écosystème où les liens entre clubs, sélection et entraîneurs étrangers se renforcent pour viser des performances au plus haut niveau mondial.

Bilan et anecdotes

Sur le plan historique, les confrontations entre l’Arabie Saoudite et l’Irak dans les qualifications pour la Coupe du Monde montrent une prédominance saoudienne: sur six rencontres, l’équipe saoudienne en a remporté cinq et obtenu un seul nul, sans victoire irakienne à ce stade.

Leur premier duel remonte à la période des qualifications pour le Mondial 1982 en Espagne, où l’Arabie Saoudite s’imposa 1-0 en Irak grâce à Amin Daabo. Ce début de dynastie a été suivi par d’autres chapitres, avec des succès et des matchs serrés qui ont alimenté la rivalité.

En 1994, lors des qualifications pour les États‑Unis 1994, le match s’est conclu sur un 1-1, marquant la seule égalité entre les deux nations dans ce cadre jusqu’à présent.

Dans les années 2000, la rencontre s’est poursuivie avec la qualification 2002: l’Arabie Saoudite s’est imposée à Bahreïn 1-0 puis a remporté le match retour à Amman 2-1, consolidant sa marche vers le Mondial.

Lors des qualifications 2018, les Saoudiens ont confirmé leur supériorité en s’imposant à Shah Alam (Malaisie) grâce à Nawaf Al‑Abed qui a inscrit deux penalties, et Yahya Al-Shehri a ensuite renforcé le score lors du retour à Jeddah.

La rivalité se poursuit à l’aune des barrages mondiaux annoncés, avec des regards tournés vers Hervé Renard et Graham Arnold, deux figures qui s’affronteront à nouveau dans ce cadre. Selon le quotidien Al-Yawm, cette confrontation revêt un caractère particulier, Renard ayant déjà pris l’avantage sur Arnold à quelques reprises lors des qualifications 2022, et Arnold restant sans victoire face à l’entraîneur français jusqu’à présent.

Globalement, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique positive pour le football saoudien, avec une échéance cruciale vers le Mondial 2026 et l’espoir d’une qualification directe qui ferait écho à l’histoire des Sept Portes vers le mondial.

Et comme dans tout grand duel, les détails font la différence: parfois, un tir peut tout changer, et parfois la réalité est moins agréable que le rêve d’un supporteur en tribune. Reste à savoir si le temps de la porte septième s’ouvrira définitivement pour l’Arabie Saoudite ou si l’Irak s’invitera à une quatrième histoire de qualification.

Notes d’humour légères et punchlines
Punchline 1: Si ce match était une énigme, la réponse finale serait: pleins les filets et vide les doutes — mais avec moins d’énigmes et plus de buts, s’il vous plaît.
Punchline 2: Le football, c’est comme un bon café: parfois amer, souvent fort, et toujours meilleur quand le pressing est rapide et la blague du coach bien placée.