Objectif Mondial 2026: l’Arabie Saoudite mise sur un dernier sursaut face à l’Irak
12 octobre 2025
Un atout supplémentaire
L’entraîneur français Hervé Renard, responsable du sélectionneur saoudien, obtient une bonne nouvelle avant le choc décisif du barrage asiatique pour la Coupe du Monde 2026. Le rendez‑vous face à l’Irak est programmé mardi sur le sol de l’Enma Stadium, à Jeddah, et la Mannschaft locale doit viser la qualification directe sinon une issue favorable par le nul.
Les deux sélections savent ce qu’elles cherchent: les Saoudiens peuvent sécuriser leur accès direct en cas de résultat positif, alors que les Irakiens n’ont qu’une option: gagner pour entretenir l’espoir d’un ticket direct, sans passer par les phases de barrage supplémentaires.
Selon la presse locale, Abdullah Al-Hamdan, attaquant du club Al-Hilal, devrait reprendre l’entraînement ce dimanche soir, en préparant la confrontation de haut niveau contre l’équipe adverse.
Hamdan avait manqué le dernier entraînement en raison d’un rhume, mais son retour est perçu comme un renforcement tactique et psychologique pour l’équipe nationale.
Absence et ajustements
Par ailleurs, le sélectionneur a annoncé l’absence d’Abdulrahman Al-Aboud après des soucis à la mâchoire survenus lors d’un entraînement. Cette blessure oblige Renard à ajuster sa liste et à envisager des solutions en milieu de terrain et en attaque.
Al-Aboud, 30 ans, a passé une grande partie de sa carrière à l’Al-Ittihad après des passages par d’autres clubs. Internationalement, il a disputé 11 rencontres et inscrit deux buts, ayant été déterminant lors de la dernière saison avec l’équipe nationale et le club. L’équipe se concentre désormais sur des alternatives et un équilibre retrouvé face à l’Irak.
Dans ce contexte, Renard privilégie des solutions capaces lors des phases offensives, avec l’espoir de préserver l’efficacité collective et d’apporter de la profondeur supplémentaire si nécessaire.
Des armes alternatives
En l’absence des deux milieux Mohamed Kano et Abdulrahman Al-Aboud en raison d’une suspension et d’une blessure, Renard a envisagé le recours à Ziād Al-Jehani pour compenser le milieu de terrain. Abdullah Hamdan est également pressenti pour devenir une arme surprise en attaque, après son retour à l’entraînement, qui pourrait offrir une option tactique supplémentaire en cas de besoin.
Les choix offensifs s’appuient sur l’expérience et la polyvalence des titulaires, et sur la capacité du staff à alterner les schémas. Hamdan pourrait être utilisé comme joker offensif pour dévier les plans adverses et apporter une touche de percussion dans les dernières minutes d’un match serré.
Historique et ambiance du stade
L’équipe nationale saoudienne affiche une domination historique sur l’Irak, avec 5 victoires et un seul match nul en six confrontations en qualifications mondiales. Cette statistique nourrit un optimisme prudent avant le duel, même si les deux formations restent déterminées à sortir victorieuses.
Le stade King Abdullah Sports City, surnommé “l’EnnLeur” par les supporters, se présente comme un forteresse pour l’Arabie Saoudite. Les statistiques récentes parlent d’un parcours sans défaite à domicile sur 15 matches, avec 12 victoires et 3 matchs nuls, 32 buts marqués et seulement 9 encaissés. La victoire 3-2 contre l’Indonésie lors de l’ouverture du barrage asiatique est présentée comme une étape supplémentaire dans une série positive au stade Al-Enma. Le match contre l’Irak est perçu comme l’épisode décisif qui pourrait boucler la qualification pour le Mondial 2026 en Amérique du Nord.
Conclusion: la combativité et la dynamique actuelle donnent des raisons d’espérer, mais le football reste le seul terrain où l’histoire se réécrit avec un coup de pied et un coup d’éclat. Punchlines: 1) Si Renard transforme cette équipe en serpent, ce ne sera pas pour parler, mais pour interceptouiller les passes adverses. 2) Au Mondial, on ne cherche pas la lune: on cherche juste les trois points, et peut-être un selfie avec la mascotte si tout va bien.