L'ombre des exploits marocains : le Maroc U17 défie le Brésil en Mondial des moins de 17 ans
20 novembre 2025
Contexte et préparation
L’équipe marocaine des moins de 17 ans intensifie ses entraînements sur le stade d’Al-Thumama, là même où, il y a trois ans, les Lions de l’Atlas avaient marqué les esprits du Mondial des seniors en éliminant le Portugal et en atteignant une demi-finale historique face à la France.
Ces sessions s’inscrivent dans une préparation cruciale pour le match de vendredi, au stade Aspire 7, contre le Brésil dans le cadre des quarts de finale du Mondial des jeunes. Le cadre du Qatar sert de théâtre à cette confrontation qui pourrait écrire une nouvelle page glorieuse pour le football marocain.
Préparations et messages du staff
L’entraîneur Nabil Bahaa a profité de chaque séance au sein de ce complexe pour galvaniser ses joueurs, s’appuyant sur les réussites du passé et sur les confrontations récentes avec le Brésil afin d’élever le niveau de confiance et de détermination. Son objectif : faire croire à l’impossible et viser une finale ou du moins une qualification historique pour le Maroc.
Selon Kooora, le discours du coach mêle rappel des performances passées et appel à une performance sans peur des conséquences. L’idée est d’approcher les valeurs de bravoure qui ont marqué les catégories inférieures et d’utiliser cette énergie pour franchir le cap du Brésil.
Une dynamique inspirante et soutien des supporters
Bahaa a insisté sur une ambiance libérée des pressions et sur la capacité des joueurs à évoluer sans lourde responsabilité, tout en restant conscients des accomplissements marocains dans le passé récent. Il a rappelé que chaque pas les rapproche d’analyses positives et d’un accès possible au “huitièmes” du Mondial, tout en restant prudent quant à l’évaluation du Brésil, encore redoutable et imprévisible selon les observateurs.
Le mot d’ordre est clair : jouer avec l’aisance démontrée lors des titres continentaux, sans se laisser étouffer par le poids du souvenir. Bahaa a également souligné que le chemin parcouru par les autres équipes marocaines, notamment dans les catégories supérieures, est un exemple motivant pour ce jeune groupe.
Perspectives et enjeux
Les exposés tactiques et l’encouragement collectif s’accompagnent d’un soutien populaire massif à l’Aspire. Les observateurs et les dirigeants sont persuadés que le moral et la cohésion sont là pour tenter l’exploit contre le Brésil, comme cela a été le cas dans d’autres catégories où le Maroc a démontré sa progression face à l’Amérique latine.
Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaâ, est en contact permanent avec l’équipe et le staff pour maintenir ce niveau d’exigence et de confiance. Le retour d’Abdallah Wazan et le trio offensif Ziad Bahaa – Abd al-Ali Al-Daoudi reprise sur le terrain devraient offrir des options offensives renouvelées.
En rappelant les victoires passées contre le Brésil à différentes catégories et en évoquant les succès historiques des Marocains sur le continent, Bahaa cherche à dissiper la fébrilité et à instiller une mentalité conquérante. L’idée est d’imiter, dans ce contexte, les moments forts qui ont construit la confiance collective et de faire taire les sceptiques.
Et pour ceux qui pensent que tout est joué d’avance : Bahaa affirme que le Maroc est désormais une référence mondiale et que toute équipe qui l’affronte doit le craindre. Le cadre est posé : croire, exécuter et profiter de ce qui peut devenir une grande épopée.
Mobilisation et enjeux humains
À l’instar du précédent match contre le Mali, la communauté marocaine est prête à inonder le stade d’un soutien sans faille. Les fans se rassembleront autour des joueurs pour les pousser vers la qualification et vers une possible demi-finale, un scénario qui résonne déjà dans les rues et les marchés du Maroc, comme un avant-goût d’une célébration nationale.
Des informations exclusives à Kooora indiquent que des flux de soutien des hautes autorités du football national se prolongent jusqu’aux derniers instants, avec l’espoir que l’équipe puisse capitaliser sur la dynamique positive de ces dernières sorties.
Avec le retour annoncé d’un des architects offensifs et la continuité du duo d’attaque, les Marocains espèrent créer l’un de ces miracles qui font battre les cœurs des supporters et peuvent écrire une nouvelle page dans l’histoire du football africain.
Notes d’humour
Punchline 1 : Si le Maroc passe, le Brésil devra admettre que le tajine est le meilleur entraîneur adjoint : cuisson lente, résultats épicés.
Punchline 2 : Et si le Brésil gagne, on dira simplement que c’était une samba sous pression — et qu’au moins la défense marocaine a assuré le spectacle, pas comme mes chaussettes qui disparaissent toujours dans la machine.