La Liga met un frein au Real Madrid: le refus surprenant d’annuler une jaune controversée
12 novembre 2025
Le Real Madrid estime que le carton jaune infligé à son jeune défenseur Dien Huysin était injustifié.
Décision du comité et conséquences
La commission d’appel de l’Union espagnole de football a étudié la demande d’annulation formulée par Madrid et a réaffirmé la validité du carton, confirmant la décision de l’arbitre sur le terrain lors du match contre Valence en Liga.
Selon le média Madrid Universal, qui suit de près les actualités du club, le comité n’a pas été convaincu par les arguments juridiques présentés par le Real Madrid et n’a pas dévoilé les raisons exactes qui ont conduit à la sanction sur le champ.
En conséquence, le défenseur international espagnol demeure à trois cartons jaunes en cours de championnat, ce qui limite ses possibilités de contrer les avertissements cette saison.
Madrid avait déjà engagé un recours après le carton rouge du même joueur lors d’un match contre Real Sociedad, une explication qui avait provoqué l’absence contre l’Espanyol.
Rêves estivaux et impact des jeunes recrues
Le club a, cet été, transformé ses paris en réalité en signant trois jeunes talents qui se sont imposés comme des figures clés du présent autant que de l’avenir.
Selon AS, Dien Huysin, Alvaro Carerras et Franco Mastantuno ne sont pas de simples recrues, mais de véritables pivots qui ont redessiné les contours de l’équipe et dépassé les attentes, tant à Madrid qu’en dehors.
Carerras, latéral gauche, apparaît comme un titulaire potentiel sur le long terme et peut aussi dépanner au cœur de la défense, preuve de sa polyvalence et de son sens du jeu défensif. Son transfert, estimé à 50 millions d’euros lors de l’opération, paraît désormais calculé au vu de son impact et de sa progression rapide sur le terrain.
Mastantuno, garçon de 18 ans, a gagné en lisibilité grâce à sa maturité et son assurance, jouant avec une bravoure qui donne au club une marge d’erreur limitée mais une confiance grande dans l’avenir.
Dien Huysin, lui, s’est affirmé comme un pilier tant dans les duels que dans les relances, apportant une certaine stabilité et une flexibilité tactique, notamment en évoluant aussi sur le côté droit de la défense si nécessaire.
Quant à Chabi Alonsó, le trio est décrit comme une base solide dans l’effectif, avec une implication générale et une présence physique qui renforcent les capacités collectives du Real Madrid cette saison, selon des publications comme AS et d’autres médias.
En parallèle, la presse espagnole rappelle que les jeunes ont prouvé qu’ils n’étaient pas là pour boire le thé sur le banc, mais pour prendre possession des responsabilités et faire bouger les lignes du club dès la première saison.
Changements autour du stade et perspectives
Sur le plan institutionnel, un quotidien espagnol a rapporté qu’un ajustement de nom pourrait toucher le sanctuaire du club: le Real Madrid envisagerait de renommer le stade historique, passant de « Saint‑Jacques Bernabéu » à une forme abrégée et modernisée, évoquant une identité plus épurée et contemporaine.
Le projet impliquerait aussi l’adoption d’un nouveau logo, évoquant une esthétique moderne rappelant les musées d’art contemporain comme le Guggenheim, afin d’insuffler une dimension innovante à l’image du club.
Autrement dit, chaque fois que le Real Madrid communiquera sur le stade, il utilisera le nom abrégé proposé, tout en laissant planer le doute sur l’usage lors des allocutions publiques du président et les discours officiels.
Pour mémoire, le Bernabéu a été inauguré le 14 décembre 1947 et a porté ce nom en hommage à Santiago Bernabéu, le président et bâtisseur qui a transformé le club en une référence mondiale. Le temps et les évolutions du fútbol imposent parfois des choix symboliques autant que sportifs.
Le Real Madrid, tout en gérant sa situation sur le terrain, musèle les questions autour du nom du stade, mais continue de viser des titres et d’affirmer son identité sportivo-sociétale dans l’histoire moderne du football.
Punchline légère 1 : si le stade porte Bernabio, espérons que les paroles des commentateurs restent claires… et que les noms de rues ne fassent pas aussi tourner les têtes que les dribbles de Carerras.
Punchline légère 2 : et si le nouveau nom attire des touristes, promettons-leur une visite guidée où l’on explique aussi comment on évite les cartons jaunes… avec le sourire, bien sûr.