Lampard comprend le choix de Tuchel pour l’Angleterre — Coventry mène la danse en Championship

Contexte et performances récentes

Frank Lampard conduit Coventry City vers les sommets de la Championship anglaise, inscrivant des buts à foison et se rapprochant d’une fin de 25 ans d’absence dans l’élite.

Et si ce rythme se poursuit, les voix réclamant que le coach rencontre l’Angleterre pourraient s’élever, ce qui serait ironique: Tuchel l’a remplacé à Chelsea il y a cinq ans.

Pour Lampard, légende de Stamford Bridge et international anglais à 106 sélections, le monde du football reste imprévisible.

L’ancien entraîneur de Chelsea a raconté à The Sun qu’il avait connu un virage brutal: à un moment, il était deuxième du championnat, puis six semaines plus tard il perdait son poste. Cette expérience lui a enseigné à ne pas regarder trop loin.

Il ajoute aimer suivre l’Angleterre et le développement sous Tuchel, tout en prenant plaisir à son travail à Coventry.

Le débat persiste: Lampard et Gerrard sur le terrain, est-ce possible ou souhaitable? L’idée a longtemps agité les deux icônes, mais aujourd’hui chacun se concentre sur Coventry.

Aujourd’hui, après les déclarations de Tuchel la semaine dernière sur Kane, Bellingham et Foden, Lampard comprend la position du coach allemand.

Il affirme comprendre cela car j’occupe aussi ce poste. Quand on travaille avec un groupe de joueurs, on voit les choses de plus près et il faut parfois privilégier un système et s’y tenir.

Il poursuit: À l’heure actuelle, le rôle numéro 10 en sélection offre beaucoup d’options: Bellingham, Palmer, Eze, Rogers... autant de choix possibles.

En club, Lampard rappelle qu’à son époque il n’y avait pas quatre ou cinq joueurs mondiaux à ce poste, mais que l’équipe devait s’adapter et prendre des décisions et les maintenir.

Machine à buts

Et il n’est pas surprenant que, l’un des milieux les plus prolifiques de l’histoire de la Premier League (147 buts en 429 matches pour Chelsea), ait transformé Coventry en machine à marquer, avec 40 buts en 15 rencontres.

Il décrit son travail: Marquer des buts m’a aidé à tracer la trajectoire que j’ai suivie. Je travaille sans cesse sur mes déplacements devant le but, sur les différentes touches et les finitions. C’est mon domaine. Nous travaillons avec les attaquants et les ailes, ainsi que les autres joueurs. Je leur prépare des séances spécifiques et me concentre sur les détails de chaque poste, et je les fais répéter encore et encore.

Mais nous avons aussi développé un style de jeu qui privilégie la possession, la création d’occasions, la relance et le jeu sur les ailes, avec des centres croisés et une pression haute.

Lampard a pris les reines de Coventry en novembre dernier, alors 17e, et les a menés jusqu’au barrage avant de s’incliner face à Sunderland à deux reprises.

Mais l’équipe a surmonté cette déception et se présente ce mardi en tête du championnat, avec cinq points d’avance sur Middlesbrough et sept sur Stoke. Le club a aussi retrouvé la propriété de son stade il y a trois mois, après l’avoir vendu il y a 24 ans pour éponger ses dettes.

Et Lampard loue l’état d’esprit positif dans le vestiaire: certains doutaient de la personnalité du groupe, mais il voit une équipe solide et soudée, que ce soit quand elle met le feu à la sono, joue au cricket ou plaisante ensemble. On n’a pas besoin d’imposer des journées de cohésion: ils se rapprochent d’eux-mêmes; on organise des barbecues dès que possible et on invite les familles.
Punchlines: Le football, c’est comme le café: quand ça cartonne, tout le monde se réveille. Coventry en tête prouve que tout peut arriver quand on a le bon mélange; alors, autant y croire jusqu’au coup de sifflet final.

Punchline 2: Si Coventry peut mener la danse, peut-être que l’Angleterre va devoir revoir son rythme: on ne cesse de surprendre, même les horloges finissent par suivre le tempo de Lampard.