Le Clasico des coulisses: Laporta et Perez, duel politique et duel sur le terrain
22 octobre 2025
Contexte et alliances fragiles
Dans une scène dramatique qui recompose la cartographie du football européen, l’alliance entre le président du Barça Joan Laporta et son homologue du Real Madrid Florentino Pérez s’est muée en confrontation politique et administrative brûlante.
Les deux hommes furent jusqu’ici des alliés dans une lutte commune contre l’UEFA, mais une série d’événements — du projet de Super League européenne à l’affaire Niégira — a brisé cette unité.
À l’approche du Clasico de ce dimanche, l’atmosphère est marquée par la méfiance et la trahison, et leurs décisions politiques impactent plus que jamais le jeu sur le terrain.
Épisodes et virages: Niégira et Rome
L’alliance a tenu jusqu’ici, mais les dissensions ont émergé. L’affaire Niégira a éclaté au début de 2023 lorsque Barcelone a été accusé d’avoir versé des fonds à un ex dirigeant pour obtenir des conseils d’arbitrage.
Le Real Madrid a réagi avec une position ferme et a engagé une procédure contre Barcelone. Face à la pression, Laporta a commencé à reconsidérer la viabilité de l’alliance et a cherché des ponts avec l’UEFA; Pérez est resté fidèle à son projet et a poursuivi son chemin.
Le tournant survint lors de la réunion de Rome : Laporta y a rencontré des responsables et a affiché une ouverture avec l’UEFA et le président de l’UEFA; cela a été perçu comme la fin de l’alliance avec Pérez.
Cette réorientation s’est accompagnée d’un ajustement des sanctions : Barcelone a évité une amende maximale et a vu certaines menaces s’apaiser après l’intervention de ses interlocuteurs européens.
Conséquences et le Clasico
Avec les tensions croissantes, le Clasico est devenu le miroir des fractures entre Madrid et Barcelone, et non seulement un duel sportif. Le match a été l’occasion de mesurer les loyautés et les calculs financiers des clubs et de leurs présidents.
En mai 2025, lorsque les deux équipes se sont retrouvées sur le terrain de Barcelone, à Montjuïc, l’ambiance était électrique: le duel sur le gazon était accompagné d’une bataille de discours et de stratégies dans les coulisses.
Les dirigeants ont nié toute rupture officielle, mais les gestes et les déclarations montraient que l’harmonie d’hier avait cédé la place à une distance stratégique durable. Le Clasico a désormais des airs de chapitre d’une saga politique qui façonne l’avenir du football européen.
Le score restera dans les annales, mais l’essentiel est ailleurs : ce Clasico a révélé l’antagonisme latent et la délicate équation entre pouvoir, argent et passion sportive.
Punchline 1: Dans ce feuilleton, les ego font tourner la machine. Le ballon, lui, garde les pieds sur terre et rit jaune des ego en hauteur.
Punchline 2: Le Clasico est le seul sport où une réunion de direction peut se conclure par un tacle sur le terrain et un appel de budget à la fin du mois.