Mondial 2026: des matchs après minuit pour échapper à la chaleur — et sauver le spectacle

La FIFA envisage de programmer les matchs du Mondial 2026, prévu aux États-Unis, au Canada et au Mexique, après minuit selon l’heure de La Mecque et des pays arabes, dans le but de contourner les fortes chaleurs qui ont marqué les derniers événements. L’objectif est de préserver l’intensité et le spectacle tout en évitant les températures extrêmes qui peuvent pénaliser les performances et la sécurité.

Initialement, les créneaux envisagés pour lancer les matches de ce Mondial de 48 équipes ressembleraient à ceux du Mondial des clubs: 19:00, 22:00, 01:00 et 04:00, avec des débuts qui devraient satisfaire les besoins des différents fuseaux horaires. Cependant, les créneaux de 19:00 et 22:00 posent problème: pour l’Est et l’Ouest des États‑Unis, cela signifie des matchs à midi ou en fin d’après-midi dans certains lieux, et des températures encore élevées même en soirée dans d’autres régions. Cela soulève des inquiétudes sur l’impact thermal et la fatigue des joueurs, ainsi que sur l’expérience des fans dans les stades et devant les écrans.

Par ailleurs, des témoins clés ont évoqué les difficultés existantes. Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint‑Germain, a évoqué la chaleur « proche de 40 °C » lors de la rencontre d’ouverture de la Coupe du Monde des clubs à Los Angeles, qui avait démarré à midi heure locale. D’autres acteurs, comme Enzo Fernández de Chelsea, ont signalé des malaises dus à l’humidité et à la chaleur, illustrant les difficultés vécues sur le terrain.

Lors d’un échange public au sujet des leçons tirées du Mondial des clubs, Victor Montagliani, président de la CONCACAF et vice‑président de la FIFA, a répété que les « horaires de début » restent un sujet sensible dans leur région, soulignant que l’été est chaud au Canada et aux États‑Unis et que des conversations quotidiennes ont lieu avec les médias européens et mondiaux pour déterminer où et quand les matchs peuvent être programmés à 15:00. Une fois le tirage effectué, la FIFA s’efforcera d’intégrer ces paramètres pour optimiser la couverture médiatique et l’organisation générale, tout en reconnaissant l’impossibilité de rendre chaque match parfaitement idéal sous l’angle des horaires et du broadcast.

Beaucoup tiennent à rappeler que la décision finale ne dépend pas des personnes politiques — Trump inclus — mais bien de la FIFA, qui gère l’organisation de la compétition et les lieux où les rencontres se jouent. Comme l’a souligné un responsable, « si je devais commenter chaque fois qu’un dirigeant politique prend la parole, je perdrais mes nerfs et mon travail » et « l’essentiel, ce sont les 16 stades prévus ». L’accent reste donc sur les décisions du comité d’organisation et le choix des stades adaptés pour un tournoi qui cherche à concilier calendrier, diffusion et sécurité des participants.

Qui est en lice pour le Mondial 2026 et quand tout commence

À ce stade, 18 équipes se sont qualifiées pour le Mondial 2026, soit directement en tant que pays hôtes (États‑Unis, Canada et Mexique) soit via les qualifications. Le Mexique, le Canada et les États‑Unis obtiennent une place directe en tant qu’organisateurs. Dans la zone asiatique, plusieurs nations se sont qualifiées — le Japon, l’Australie, l’Iran, l’Ouzbékistan, la Jordanie et la Corée du Sud — et deux autres équipes asiatiques pourraient encore rejoindre le tableau lors du mois en cours.

En Afrique, le Maroc et la Tunisie ont validé leur présence. En Amérique du Sud, l’Argentine, l’Équateur, le Brésil, la Colombie, l’Uruguay et le Paraguay sont déjà qualifiés, et la Nouvelle‑Zélande est venue de la zone océanienne. À ce stade, aucune nation européenne n’a encore confirmé sa participation finale. Le coup d’envoi du Mondial 2026 est fixé au 11 juin et la finale est prévue le 19 juillet 2026, après une édition qatari qui s’est déroulée à l’inverse des saisons habituelles. La prochaine édition marquera le retour du tournoi estival et l’introduction de 48 équipes, avec les qualifications qui devraient être achevées en mars prochain.

Si les organisateurs récitent qu’ils veulent préserver le prestige et le modèle du Mondial, les défis restent importants: adapter les horaires, assurer une couverture médiatique mondiale et garantir des conditions climatiques acceptables pour les joueurs. La suite des pourparlers et les décisions finales sur les stades et les horaires seront suivies de près par les fans et les diffuseurs du monde entier.

Punchline Sniper 1: Si la météo dicte les horaires, on verra peut-être des prolongations dans l’ombre — édition limitée, avec suspense en mode climatisation prête à dégainer. Punchline Sniper 2: Le seul arbitre qui peut vraiment influencer les horaires, c’est le soleil: il peut être tard, mais il n’oublie pas de prendre son billet pour le prochain match!