Mondial 2026: la Jordanie face au tirage décisif qui pourrait écrire l’histoire

Contexte et mécanisme du tirage

Les regards du monde du football jordanien se tournent vers la cérémonie du tirage de la Coupe du Monde 2026, prévue le 5 décembre. Cette édition, qui se déroule aux États‑Unis, au Canada et au Mexique, réunit 48 équipes pour la première fois, marquant l’entrée historique de l’équipe nationale jordanienne sur la scène mondiale.

Si la joie de la qualification demeure intacte, l’attention se porte désormais sur le classement FIFA qui déterminera le pot dans lequel la Jordanie sera placée et le niveau de ses adversaires potentiels. L’objectif est clair: éviter un groupe trop difficile et espérer une premiere manche favorable, afin d’engranger de l’expérience et de l’imagination positive autour des Noshami.

Le système FIFA prévoit quatre niveaux basés sur le classement mondial publié fin 2025, avec les hôtes intégrés au niveau le plus élevé. Les autres étapes visent à assurer un équilibre et éviter que les groupes ne soient dominés par les mêmes grandes nations chaque édition.

La position exacte de la Jordanie dans ce classement influencera fortement la difficulté de sa poule et ses chances d’aller loin dès les premiers matchs. Actuellement classée 66e mondial en octobre, l’équipe est devancée par de nombreuses nations asiatiques et européennes performantes.

Avec les sélections asiatiques ambitieuses (Japon, Corée du Sud, Iran, Australie, Arabie Saoudite, etc.), la Jordanie ne figure pas parmi les poids lourds des niveaux 1 ou 2 et pourrait se retrouver en niveau 4, aux côtés de pays moins bien classés ou participant pour la première fois à une Coupe du Monde.

Si le classement reste proche de sa position actuelle, la Jordanie risque fort d’être placée dans le niveau 4, ce qui impliquerait une poule contre des adversaires de différentes confédérations et de niveaux variés.

Des résultats récents mitigés, notamment une défaite contre l’Albanie et une contre la Bolivie, ont aussi pesé sur l’évolution du classement et les chances d’amélioration avant le tirage.

Mises en lumière des adversaires potentiels

Avec l’élargissement à 48 équipes, chaque groupe comportera quatre sélections et les deux premiers accéderont directement au tour des 32, avec une éventuelle qualification des meilleurs troisièmes selon un système révisé.

En cas de placement en niveau 4, la Jordanie devrait affronter des puissances du premier ou du deuxième pot, rendant la tâche nettement plus délicate.

Du niveau 1, la Jordanie pourrait croiser des géants comme l’Argentine, le Brésil ou l’Angleterre, et sous l’un des hôtes (États‑Unis ou Mexique). Du côté du niveau 2, des nations solides comme les Pays‑Bas, la Croatie, le Danemark, le Japon, le Maroc ou l’Uruguay pourraient également composer sa poule.

Autant dire que le groupe jordanien serait potentiellement explosif, alliant champions mondiaux ou européens à des équipes asiatiques ou africaines en progression, avec un dernier représentant des qualifiés récents ou moyens.

Pour autant, la Jordanie peut tirer parti de son esprit combatif et de sa discipline tactique, même si certains joueurs affichent une forme fluctuante avant le Mondial. Le chemin reste ardu mais plein d’espoir.

Le destin du sélectionneur Jamal Al‑Saifi est aussi en jeu: les critiques se multiplient face à des résultats décevants et à des lacunes défensives, même si certains joueurs emblématiques avaient brillé pendant la qualification. Le prochain rendez‑vous majeur, la Coupe arabe en décembre à Doha, pourrait être décisif pour son avenir et pour l’avenir des Noshami dans les années qui viennent.

Et si l’espoir demeure vivant, la Coupe arabe peut aussi devenir une étape déterminante pour tester les plans de jeu et la continuité du staff avant une mission historique au Mondial.

Punchline 1: Si la Jordanie tombe dans un groupe de costauds, rassurez-vous: on dira que c’était une opération marketing du suspense—avec du divertissement gratuit pour les supporters jusqu’au coup d’envoi final.

Punchline 2: Dans le pire des scénarios, on peut toujours compter sur le canapé, le popcorn et l’espoir: c’est la stratégie nationale secrète des fans—et elle a parfois plus de réussite que les tactiques sur le terrain.