Monqesto, légende du Soudan: la Coupe arabe pourrait surpasser le Mondial

Un destin hors du commun

Le football s’empare des rêves de Monqesto, l’ancien milieu soudanais Abdul Aziz Zakaria, surnommé Monqesto, qui attend avec enthousiasme l’ouverture de la Coupe arabe à Doha le 1er décembre 2025. Il entrevoit une édition exceptionnelle, capable de réactiver la ferveur arabe autour du jeu rond comme jamais auparavant.

Monqesto s’était imposé dans les années 80-90 avec le club Al-Hilal Sudan et avec l’équipe nationale. Son sobriquet vient d’un style de jeu proche de la légende éthiopienne Monqesto Werko, le plaçant parmi les noms les plus mémorables de sa génération en milieu de terrain.

Dans une interview accordée au Centre médiatique du tournoi, il confie que, comme beaucoup de joueurs de son âge, il a commencé dans un milieu simple et que porter les couleurs nationales fut un moment exceptionnel, surtout lorsqu’il était le plus jeune des éléments et qu’il a partagé le terrain avec des personnalités qui ont marqué l’histoire du football soudanais.

« Le football n’est pas seulement un sport, c’est une vie dans tous ses détails » confie-t-il, rappelant que ce lien profond l’a conduit à une carrière professionnelle, puis à une vocation de formateur au Soudan et au Qatar.

Au début des années 90, Monqesto a poursuivi sa carrière dans plusieurs clubs locaux jusqu’à sa retraite, avant de se tourner vers le développement des jeunes talents. Il a notamment œuvré dans des clubs qatariens comme le Siliya (Al-Sailiya) et Al-Sadd, puis a fondé une académie sportive à Doha qui a ouvert des portes à de nouveaux talents prometteurs.

Un regard de joueur, un espoir pour tout un peuple

À mesure que l’attention autour de la Coupe arabe monte, Monqesto place ses espoirs dans l’équipe du Soudan, qui disputera une rencontre déterminante contre le Liban au Stade Qatar Second Ben Jassem. Selon lui, une qualification ouvrira la porte à une jeune génération capable de représenter fièrement le pays face à des formations majeures du groupe comprenant l’Algérie et l’Irak, ainsi que le vainqueur du duel entre Bahreïn et Djibouti.

« Il n’existe pas de public comme le public soudanais. Le football coule dans leurs veines », affirme-t-il. Il rappelle aussi avoir suivi la dernière Coupe arabe et les rassemblements arabo-qataris, persuadé que cette édition sera meilleure que l’édition précédente et même que la Coupe du Monde.

La Coupe arabe, architecture et ambitions

La Coupe arabe se déroule du 1er au 18 décembre dans six stades « mondialisés » qui avaient accueilli des matches de la Coupe du Monde Qatar 2022: Al-Bayt, Ahmed bin Ali, Education City, Khalifa International, Lusail et 974. Seize équipes s’affrontent, dont neuf qualifiées directement selon le classement FIFA, et sept places restantes obtenues via des éliminatoires prévus les 25 et 26 novembre à Doha.

Durant la période du tournoi, un ensemble d’activités culturelles et sportives accompagnera les rencontres et facilitera l’accès aux stades grâce à un réseau de transport moderne et une accessibilité renforcée pour les personnes en situation de handicap.

Une histoire qui s’écrit aussi autour du Qatar

Le Qatar organise également, dans les mois qui suivent, une série d’événements footballistiques majeurs, dont la Coupe des Nation Arabes et la Coupe du monde des moins de 17 ans qui se conclura bientôt. En parallèle, la fédération locale et les instances internationales annoncent que le Qatar accueillera les finales de la Coupe Intercontinentale des clubs en décembre 2025 pour couronner le meilleur club du monde, avec des affiches alléchantes et des rendez-vous comme le Derby des Amériques, et des affrontements entre les vainqueurs des compétitions continentales jusqu’à la climatisation finale du calendrier.

Historique: le pays a déjà accueilli ces finales en 2019, 2020 et 2024, l’édition 2024 voyant Real Madrid soulever le trophée à Lusail, sur le même stade emblématique que celui du prochain rendez‑vous mondial. Le programme prévoit le 10 décembre une rencontre entre le vainqueur de la Copa Libertadores et celui de la ligue CONCACAF, suivi le 13 décembre d’un autre duel impliquant le club égyptien Pyramid et le vainqueur de ce stade, puis le 17 décembre une confrontation contre le Paris Saint‑Germain, champion de la ligue des champions, pour la Coupe du Monde des continents.

Conclusion et regard optimiste

Pour Monqesto, les échéances sont synonymes d’opportunités: permettre à une nouvelle génération soudanaise de porter haut les couleurs du pays et écrire une page mémorable dans l’histoire du football arabe. Le public, les stades et les clubs semblent prêts à nourrir ce rêve collectif.

Punchline 1: La Coupe arabe va être si spectaculaire que même le sable demandera un autographe.

Punchline 2: Si Monqesto est convaincu que cette édition va surpasser le Mondial, c’est peut‑être parce que la météo et les tifos sont de vraies énergies boostées, et que le wifi du stade ne vous lâchera pas au dernier but.