Novembre sous haute tension: Rafinha sur le banc, Roque et Ederson de retour pour le Brésil

Contexte et composition pour le mois de novembre

L’entraîneur italien Carlo Ancelotti a publié la liste du Brésil pour le prochain rassemblement international en novembre. Le groupe sera réuni pour deux matches amicaux, face au Sénégal et face à la Tunisie, dans une période où chaque choix sera scruté avec attention.

Parmi les nouveautés, Victor Roque, jeune attaquant du Palmeiras, intègre le groupe après avoir été appelé à plusieurs reprises ces derniers mois. Par ailleurs, Ederson Morais est rappelé après son passage à Fenerbahçe, rappelant ses racines et son expérience internationale acquise au fil des années.

En revanche, Rafinha, ailier du Barça, est absent pour le deuxième rassemblement consécutif, le sélectionneur expliquant une indisponibilité sous forme de préparation insuffisante pour ce moment précis.

Voici la liste complète des joueurs retenus pour ce regroupement, sans rentrer dans les détails des clubs pour chaque joueur mais en resituant les postes et le contexte du sélectionneur.

Effectif, postes et enseignements

Gardiens : Bento (Brésil) – Ederson Morais (Fenerbahçe) – Hugo Souza (Corinthians).

Défense : Alex Sandro (Flamengo) – Caio Henrique (Monaco) – Danilo (Flamengo) – Éder Militão (Real Madrid) – Fabrizio Bruno (Cruzeiro) – Gabriel Magalhães (Arsenal) – Luciano Juba (Bahia) – Marquinhos (Paris Saint‑Germain) – Paulo Henrique (Vasco da Gama) – Wesl (Wesley) (AS Roma).

Milieu : André (Wolverhampton) – Bruno Guimarães (Newcastle) – Casemiro (Manchester United) – Fabinho (Ittihad) – Lucas Paquetá (West Ham).

Attaque : Estêvão (Chelsea) – João Pedro (Chelsea) – Luiz Henrique (Zenit) – Matheus Cunha (Manchester United) – Richarlison (Tottenham) – Rodrygo (Real Madrid) – Vinícius Júnior (Real Madrid) – Victor Roque (Palmeiras).

La Seleção n’a pas encore peur de rappeler les cadres, mais la priorité est donnée à un équilibre entre expérience et jeunes talents, alors que l’équipe avait déjà assuré sa qualification pour le Mondial 2026.

Dernière confrontation et enseignements

Le passé récent rappelle que le dernier match a été marqué par une défaite inattendue face au Japon à Tokyo, une contre-performance qui a déclenché une vague de critiques dans la presse et sur les réseaux sociaux. Les titres des journaux brésiliens étaient saisissants, soulignant qu’aucune marge d’erreur n’est tolérée sur la route menant au Mondial.

Selon AS, Ancelotti devait tirer des leçons de cette fenêtre internationale d’octobre, avec des certitudes et des doutes à la fois : l’ossature principale semble robuste, mais la profondeur du banc peut encore mieux faire rempart en janvier et lors des barrages. Le défenseur Fabrizio Bruno a connu une prise de recul après la défaite, et a insisté sur l’importance de l’apprentissage et de la remise en question sans céder à la panique.

Les années qui se succèdent montrent une dynamique particulière entre le Brésil et le Japon, avec des rencontres qui ont évolué d’un simple duel à une véritable épreuve sur le plan technique et tactique. L’histoire des affrontements passe par des victoires et des défaites, mais révèle aussi une progression notable du football asiatique, y compris au cœur d’un des mastodontes mondiaux.

En attendant le Mondial, l’objectif reste clair : construire une équipe capable de viser le sommet tout en gérant les temps de jeu et les échéances. Le prochain mois sera déterminant pour trier les solutions en défense et dans le couloir droit de l’attaque, là où les choix seront cruciaux pour soutenir une machine toujours prête à se remettre en question et, surtout, à gagner des titres.

Et pour finir sur une note légère: si le Brésil pouvait faire survivre sa défense comme un espresso résistant, même les heures tardives du soir n’effraieraient plus les attaquants adverses. Après tout, un peu d’humour, c’est comme un dernier contrôle de routine: ça évite les surprises et ça garde le sourire, même lorsque le match dure 120 minutes et que le Brésil cherche encore sa troisième mi-temps parfaite.