Aballou : Un site fait par des fans, pour les fans

Penalty annulé: Liverpool a-t-il été lésé par le VAR face au Real Madrid ?

4 novembre 2025

Penalty annulé: Liverpool a-t-il été lésé par le VAR face au Real Madrid ?
Le moment clé du débat arbitrage lors du match Liverpool - Real Madrid.

Contexte et controverse

Le match Liverpool – Real Madrid, disputé à Anfield dans le cadre de la quatrième journée de la Ligue des champions, a connu une image arbitrale particulièrement controversée.

Environ une demi-heure après le coup d’envoi, l’arbitre siffla un coup franc proche de la surface madrilène pour une supposée main d’Aurélien Tchouaméni.

Mais l’arbitre assistant puis la VAR suggérèrent une possible pénalité en raison d’un contact entre le ballon et la main du milieu français sur la ligne ou légèrement dedans.

Après une longue vérification, l’arbitre consulta l’écran de la VAR et revint sur sa décision: la pénalité fut annulée et le ballon fut remis en jeu.

Appuyé sur l’absence d’intention clairement démontrée de Tchouaméni et sur la proximité de son bras à son corps, l’arbitre mit fin à la controverse.

Évolution des lois et l’ère VAR

La loi relative à la main est l’une des plus polarisantes du football moderne, surtout avec les avancées importantes des technologies d’arbitrage et l’utilisation du VAR, où les cas où distinguer le toucher volontaire du non volontaire demeure complexe.

Au fil des années, la FIFA et l’IFAB ont introduit des révisions importantes pour rendre l’application des règles plus équitable, notamment dans la zone dangereuse.

Autrefois, on disait que toute main dans la surface était pénalité, même sans intention, ce qui a changé et a provoqué des décisions radicales.

Aujourd’hui, la réglementation privilégie une main dans une position anormale élargissant le corps ou une action claire vers le ballon pour qu’elle soit sifflée.

Si, au contraire, la main est accidentelle ou provoquée par un rebond proche sans réaction possible du joueur, on n’applique pas la faute, même dans la surface.

La loi autorise aussi les juges à user de leur appréciation personnelle, avec le soutien du vidéo, pour évaluer l’intention et la position du corps au moment du contact.

Ces ajustements visaient à diminuer les décisions controversées et à prévenir des penalties injustes pour des touches involontaires.

Et même si le débat persiste, cette évolution montre que la FIFA cherche un équilibre entre précision et fluidité, afin que le football reste divertissant sans devenir une démonstration de calculs.

La VAR, révolution de l’équité ou cause d’un nouveau débat ?

Depuis son arrivée dans les stades, la technologie a transformé la vision du jeu.

L’objectif était clair: réduire les erreurs et assurer l’application des lois, mais les discussions entre partisans et sceptiques persistent.

La VAR a permis de mettre en lumière des gestes techniques ou des violations qui échappaient autrefois, notamment les hors-jeu millimétrés et les fautes dans la surface.

Grâce à elle, l’arbitre peut revoir les images sous différents angles et prendre des décisions après relecture, mais les arrêts répétés cassent parfois le rythme.

Certains soutiennent que la technologie a réduit les erreurs majeures, renforçant la confiance des joueurs et du public dans l’équité, même si l’application n’est pas parfaite.

Aujourd’hui, la vision est que la VAR fait partie intégrante du football moderne, mariant machine et jugement humain, et prouvant que l’arbitrage juste vient aussi de son usage judicieux.

Parmi les cas emblématiques, on évoque souvent la pénalité accordée à la France contre la Croatie en finale de la Coupe du monde 2018 après une main douteuse, ou le possible hors-jeu qui aurait anéanti un but de Sterling face à Tottenham en Ligue des champions 2019 pour un hors-jeu partiel.

Le débat s’est aussi poursuivi autour de la possible subtilité des hors-jeu millimétrés en Premier League, alimentant les appels à une plus grande clarté dans l’interprétation des lois.

Et puis, même si le VAR peut paraître impassible, il ne remplace pas l’intuition des joueurs, qui réclament parfois moins d’attente et plus d’action.

La pénalité en finale 2018 et l’annulation d’un but en 2019 ont suscité des débats sur la précision et l’interprétation des règles, mais le système continue d’évoluer.

Et même si le débat persiste, ce soir-là fait réfléchir sur le fait que le football n’est pas une science exacte, mais une science qui cherche encore son juste milieu.

Punchline 1: Le VAR est comme un sniper des ralentis: une image et pouf, la décision tombe.

Punchline 2: Et si l’arbitre s’ennuie, il peut toujours demander au VAR de mettre le match en pause – le seul moment où tout le monde arrête de courir pour boire un café.

Auteur

Avatar

Ferhat Lepirate

Je suis Ferhat Lepirate, journaliste sportif anglais né en 1990. Passionné de voile, d’écriture de romans policiers et de céramique artisanale, je partage ma vision sensible du sport.

Questions fréquentes

Qu’est-ce qui a déclenché la controverse lors du match Liverpool - Real Madrid ?

Une main supposée dans la surface de Tchouaméni menant à une pénalité accordée puis annulée après vérification par la VAR.

Que disent les révisions récentes sur la main et le VAR ?

Les règles privilégient une main dans une position non naturelle ou une action claire vers le ballon; les touches accidentelles peuvent ne pas être fautes, même dans la surface.

Quel est l’impact du VAR sur le rythme du jeu ?

Il réduit les erreurs majeures mais peut ralentir le jeu et susciter des débats sur l’interprétation et l’intention.

Quels cas emblématiques mentionnent-ils comme référence ?

La finale de la Coupe du Monde 2018 France-Croatie avec une pénalité controversée et l’annulation d’un but de Sterling face à Tottenham en 2019 pour hors-jeu.