Quand la sagesse rencontre le calendrier: et si Al-Hilal avait raison de quitter la Supa-Saoudienne 2025

Contexte et position d’Al-Hilal

Sami Al-Jaber, légende d’Al-Hilal et figure emblématique du football saoudien, affirme que le leader avait raison de se retirer de la Super Coupe Saoudienne 2025, estimant que les sanctions infligées au club n’étaient pas adaptées à la force de la compétition.

Dans une interview télévisée, il précise que le retrait était justifié, car la participation au Mondial des clubs aurait des répercussions sur le démarrage du championnat, et que l’équipe en a déjà subi les conséquences visibles dès les premiers matchs.

Il rappelle que l’entraîneur du club, Simone Inzaghi, souligne régulièrement que la préparation estivale n’était pas suffisante, et que participer à la Super Coupe aurait aggravé la situation pour l’équipe et le calendrier.

Selon lui, la logique sportive aurait dû primer sur les impératifs propagés par une compétition nationale, d’autant que la récupération et l’adaptation post-Monde des clubs étaient déjà difficiles à gérer pour le club phare du championnat.

De son côté, la FIFA rappelle qu’un club peut bénéficier d’un repos d’au moins 21 jours avant le début de la saison; l’expérience d’autres clubs, comme le Paris Saint‑Germain dans des contextes similaires, a montré que ne pas respecter ce repos peut coûter cher à l’équipe et au calendrier.

Ces 21 jours décrits comme une « pause négative » étaient censés permettre une préparation adaptée, alors que le tournoi se déroulait hors du territoire national, à Hong Kong, et non en Arabie saoudite, ce qui a suscité plusieurs réflexions sur l’organisation locale et son adéquation avec le contexte international.

Al-Jaber conclut que les sanctions infligées à Al-Hilal étaient disproportionnées et basées sur un cadre jugé inexact; il affirme que ce format de Sâ Ber n’a pas été conçu pour sanctionner de la sorte un club qui avait d’autres priorités et un emploi du temps déjà difficile.

Abritée

Le débat se poursuit autour d’une “agenda non coordonnée”, selon lequel la Commission des compétitions et les calendriers ne présentent pas une vision sur cinq ans et ne coordonnent pas les dates des matchs du championnat avec les compétitions internationales et les autres clubs saoudiens.

Al-Jaber souligne les incohérences : s’il existe une programmation pour qu’un club participe au Mondial des Clubs 2025 jusqu’en juillet, comment justifier une rencontre en août? Quand aura-t-on un calendrier national pluriannuel clair pour éviter ce type de double emploi?

Il ajoute que la méthode qui détermine les rencontres dépend souvent de paramètres après les périodes de trêve internationale, alors que le duel tant attendu entre Al Ahli et Al Hilal en Premier League reste perturbé par des rendez-vous conflictuels et des indisponibilités liées à la sélection nationale et à la Coupe du Monde 2026.

Enfin, il affirme qu’il serait utile d’avoir un calendrier global cohérent, afin d’éviter les complications et les retards qui minent l’équilibre du football local et international et nuisent à la fois aux clubs et aux supporters.

Réactions, décisions et suites

Après que le club a officiellement déclaré son désistement de la Super Coupe Saoudienne 2025 en raison de son agenda chargé après le Mondial des Clubs, le comité disciplinaire a décidé de réattribuer la place au club Al Ahli et d’imposer une amende de 500 000 riyals à Al-Hilal, puis a été relevé partiellement sur le fond d’un litige qui a été porté devant le centre saoudien d’arbitrage sportif.

Le match final et les demi-finales ont été disputés par d’autres clubs, et les décisions de l’instance de recours ont modifié quelque peu le déroulement des phases finales, suscitant des réactions mitigées dans les médias et les tribunes.

Face à l’ampleur du débat, le club a annoncé son recours devant le Centre saoudien de la mobilisation sportive, qui a nommé trois arbitres pour rendre un verdict final, dans un contexte où la justice sportive tente de réconcilier les exigences organisationnelles et les réalités opérationnelles des clubs.

Sur le terrain, les affrontements et les alignements se poursuivent entre les clubs et les instances, illustrant la complexité croissante du calendrier et les implications financières et sportives de décisions qui ne font pas toujours consensus au sein du football saoudien et international.

Les observateurs s’interrogent sur l’impact de ces décisions sur le développement du football local et sur l’équilibre entre les compétitions domestiques et les rendez-vous internationaux à venir, notamment après l’organisation des Coupes du Monde 2026 et les tournées internationales prévues.

Punchline Sniper 1: Dans ce sport, le calendrier est parfois plus tordu que les dribbles d’un attaquant qui cherche sa chaussure – et tout le monde a fini par y perdre une paire. Punchline Sniper 2: Si les calendriers étaient des pièces d’échecs, on serait tous en échec et mat avant la mi-temps; mais au moins on aurait droit à un bon café entre deux coups de poignard administratif.