Quand le calendrier fait les gros titres: le duel des clubs saudis en pleine controverse
16 novembre 2025
Le calendrier en question et les accusations
La controverse autour du calendrier de la Saudi Pro League a émergé alors qu'Al-Nassr enchaîne les victoires et que des voix s’interrogent sur l’équité du programme. Certains estiment que certaines séries de matchs semblent favoriser le champion en titre, notamment en termes de déplacements et de pièges géographiques.
Des partisans d’autres clubs affirment que le rythme impose une dynamique qui peut peser sur les prétendants à la couronne, tandis que des professionnels se demandent si les critères de répartition des rencontres et des lieux sont suffisamment transparents pour garantir le vrai respect du mérite sportif.
Les débats s’étendent des réseaux sociaux aux plateaux télé, où l’on remet en question le pourquoi et le comment des choix du calendrier, et où chacun tente d’évaluer l’impact réel sur le classement final et sur la lutte pour le titre.
Le calendrier en question et les accusations (suite)
Tout a commencé lorsque Nawaf bin Saad, président du club Al-Hilal, a exprimé son étonnement face à des séries de rencontres planifiées dans des lieux clés et à des périodes rapprochées entre des adversaires directs. Il a pointé du doigt le fait que certaines séquences semblent faciliter le départ et le parcours d’un prétendant, tout en imposant une pression différente sur les autres équipes.
« Nous cherchons une vraie justice dans la programmation », a-t-il déclaré, estimant que le démarrage de la saison et les affiches ultérieures peuvent créer une forme d’avantage structurel pour certaines formations. Il a aussi évoqué l’idée que, selon le déroulé, la fin du championnat pourrait être “plus difficile” pour les équipes en tête si la fatigue s’accumule lorsque les enjeux deviennent cruciaux.
Selon lui, le calendrier a masquer les difficultés réelles par des journées qui, vues de loin, semblent équilibrées, mais qui, une fois en action, pourraient profiter à l’un des clubs visés par ces accusations.
Réactions et points de vue
La vague de réactions ne s’est pas faite attendre. Des analystes ont pris la parole pour contextualiser ces affirmations et rappeler que la planification repose sur des contraintes logistiques et sportives complexes, qui ne se limitent pas à un seul objectif.
Abdul Aziz Al-Ghiyama a affirmé que certains passages du calendrier semblent favoriser le club visé par les critiques jusqu’au milieu de la saison, avant de soulever l’interrogation de savoir pourquoi les grands rivaux ne sont pas mis en confrontation directe sur certaines périodes clés. Il a ajouté qu’au-delà des chiffres, c’est l’équilibre de la compétition qui est en jeu.
Abdul Aziz Sharqi a évoqué l’interrogation suivante sur X (anciennement Twitter) : pourquoi certaines équipes ne rencontrent-elles pas les adversaires majeurs à des moments où la concurrence est la plus féroce ? Pour lui, l’échantillonnage des rencontres moyennes et des matchs “confortables” peut fausser la réalité de la performance sur l’ensemble de la saison.
Adel Issam Al-Din a rappelé que le véritable enjeu est l’équilibre et la compétitivité du championnat, et a demandé des éclaircissements sur l’algorithme utilisé pour construire le planning. D’autres commentateurs ont insisté sur le fait que des aspects organisationnels et des déplacements peuvent peser sur les forces en présence sans pour autant prouver une intention malveillante.
Face à ces éléments, des voix ont défendu le calendrier comme un outil logistique, sans intention de privilégier une équipe. Elles soutiennent que le contexte global—anticipation des voyages, contraintes des stades et fenêtres internationales—guide les décisions, même si les ambiguïtés persistent.
Réponse officielle et analyse du contexte
Du côté de l’AS, la direction de l’équipe concernée a choisi de sortir de son silence. Khalid Al-Malik, vice-président de Nasr, a réfuté les critiques et a rappelé que la programmation ne vise pas à humilier tel ou tel adversaire, mais à organiser une saison équilibrée sur la durée.
Il a notamment souligné que les années antérieures ont montré des écarts énormes selon les régions et selon les périodes de l’année, ce qui peut influencer les performances des clubs de façon indirecte. Selon lui, le calendrier est conçu pour répartir équitablement les matchs et les voyages, tout en tenant compte des fenêtres internationales et des obligations des clubs.
Sur le terrain, le duel narratif persiste: les observateurs constatent que le champion en tête peut être placé dans des conditions qui permettent de préserver sa position jusqu’aux dernières journées, alors que les autres équipes se voient confrontées à des à-coups importants en fin de parcours. La discussion se poursuit sans verdict définitif et nourrit les débats autour de la transparence et de la responsabilité des instances sportives.
En parallèle, l’analyse des résultats montre que Nasr a connu des séries solides et des moments délicats, mettant en lumière que le chemin vers le titre est rarement une suite linéaire, même lorsque le planning paraît clément. Les partisans et les détracteurs conviennent que seul le terrain peut, à la fin, départager les prétendants.
Transferts et perspectives pour Nasr et le championnat
Sur le plan des transferts, Nasr a woï le marché estival avec des arrivées marquantes: Abdul Malik Al-Jaber, Nader Al-Sharari, Abdul Ilah Al-Omari, Joao Felix, Inigo Martinez, King-Sli Kuman, Saad Al-Nasser et Haroun Kamara. L’objectif affiché est de renforcer l’ossature et la profondeur de l’effectif pour soutenir une campagne ambitieuse sur toutes les compétitions.
Le club a également vu l’arrivée d’un entraîneur plébiscité par l’un des discertex: Jorge Jesus, recruté à nouveau à la demande de Ronaldo. Une sinuosité médiatique qui illustre l’ampleur des ambitions et l’attrait du projet, autant que les risques et les défis qui l’accompagnent.
Du côté du rival traditionnel, le Hilal, le mercato a également été animé avec l’arrivée de l’Italien Simoni Inzaghi comme entraîneur, rejoint par des recrues offensives et défensives, parmi lesquelles Ali Laghami, Abdul Karim al-Darsi et Darwin Nunez. Des choix destinés à donner à l’équipe les moyens de rivaliser jusqu’au bout et d’entretenir la dynamique du championnat.
Sur le plan tactique et structurel, le débat sur l’équilibre du calendrier se poursuit, tandis que le spectacle et les enjeux sportifs restent intenses. Le championnat, selon les observateurs, est désormais un terrain d’expérimentation pour les organisations du football saoudien, entre optimisation logistique et strive pour une compétitivité accrue.
En regard des rencontres restantes, Nasr et Hilal s’apprêtent à croiser les regards lors d’un sprint final exigeant, où chaque point comptera double, et où le soupçon d’injustice pourrait laisser place au mérite sur le terrain. En somme, le duel des plateformes et des projecteurs continue, et les fans restent attachés à leur duo clash préféré.
Et pour ceux qui pensent que le football est une science exacte: n’oublions pas que même les chiffres se rallient parfois au charme d’un peu d’imprévu et d’un coup de théâtre—ou d’un coup de sifflet bien placé.
En fin de compte, le calendrier est probablement moins un complot qu’un défi logistique, et la vraie mesure du mérite restera le résultat du terrain, jour après jour.
Caption: Le calendrier divise les supporters et alimente les polémiques autour du duel Al-Nassr vs Al-Hilal.
Image caption: Le duel des deux clubs emblématiques nourrit le débat sur le planning du championnat saoudien.
Blague finale du sniper: Le calendrier est un sniper: il te vise sur les chiffres et te dit « désolé, c’était prévu ». Deuxième tir: même le club qui croit contourner la difficulté finit par payer l’addition, parce qu’au football, le dernier mot appartient au terrain et au temps—et parfois, à la blessure du calendrier.