Rashford sort l'artilleur : l’homme du match sur une défaite flamboyante de Barcelone face à Séville
5 octobre 2025
Le match et l’exploit de Rashford
L’international anglais Marcus Rashford, étoile momentanée du Barça prêtée par Manchester United, a été désigné homme du match malgré la lourde défaite des Blaugrana face à Séville. La rencontre, disputée au stade Ramón Sánchez Pizjuán, s’est soldée par une victoire sevilliste 4-1, clôturant la huitième journée de La Liga.
Barcelone est venu sans ses deux joyaux habituels, Lamine Yamal et Rafinha, tous deux blessés. Le Séville FC a inscrit ses quatre buts par Alexis Sánchez sur penalty à la 13e minute, Isaac Romero Bernal à la 36e, Jose Angel Carmona à 90e et Akor Adams à 90+6e.
Du côté Barcelone, Rashford a réduit l’écart en inscrivant le seul but de l’équipe à la 45+1e, tandis que Lewandowski a manqué une opportunité sur penalty à la 76e, alors que Séville mène 2-1.
Malgré la performance collective convaincante de Séville, Rashford a été élu homme du match avec la meilleure note (7,9), devant Carmona (7,8), ce qui surprend compte tenu du résultat final.
Cette distinction demeure surprenante car, habituellement, le prix revient au joueur de l’équipe victorieuse, et non à celle qui perd avec un quadruplé encaissé.
Ce revers signe aussi la deuxième défaite consécutive de Barcelone après une défaite contre le PSG en Ligue des champions, et propulse le Real Madrid en tête de la Liga avec 19 points, Séville passant à 13 et se plaçant cinquième.
Aperçus sur Rashford
Sur le plan statistique, Barcelone a disputé huit matchs de Liga cette saison, avec six victoires (contre Mallorca, Levante, Valencia, Getafe, Real Oviedo et Real Sociedad), un nul contre Rayo Vallecano et une défaite à Séville.
Rashford est arrivé en prêt au Barça en début de saison, après un passage en prêt à Aston Villa, sur fond de démêlés avec son ancien entraîneur à Manchester United, Erik ten Hag, puis l’arrivée de Robin Amorim dans une étape transitoire.
Depuis son arrivée, Rashford n’a marqué qu’un seul but en Liga contre Séville, mais a délivré quatre passes décisives. En Ligue des champions, il a disputé deux matchs et inscrit deux buts, tous deux contre Newcastle, avec une passe décisive.
Une mutation sous Hans Flick
Depuis son arrivée, Rashford semble retrouver une dynamique favorable sous la houlette de l’entraîneur Hans Flick, qui lui offre une liberté de déplacement sur les ailes et dans l’axe, afin d’exploiter sa vitesse et ses capacités de dribble et de tir.
Vif et incisif, il est devenu l’un des axes les plus efficaces de l’attaque blaugrana, son alliance croissante avec Pedri et Lewandowski renforçant une ligne gauche désormais menaçante pour les défenses adverses.
Grâce à une meilleure confiance et à une condition physique retrouvée, Rashford prend des décisions plus claires et privilégie le jeu collectif, ce qui contribue à faire de lui l’un des joueurs les plus marquants des dernières années pour Barcelone, en quête d’un nouvel élan offensif depuis le départ de Messi.
Son parcours montre aussi les critiques et les questions autour d’un joueur qui a connu des périodes difficiles à Manchester United, où les changements fréquents d’effectif et la pression médiatique ont pesé sur sa progression.
Le retour à Barcelone apparaît comme une renaissance sportive, avec Rashford qui s’impose peu à peu comme une pièce centrale du système barcelonais, en attendant que les résultats suivent durablement sur le plan comptable et au classement.
En clair, Rashford est aujourd’hui un levier clé pour Barça, capable d’électriser les phases offensives et de mettre en difficulté des blocs adverses de plus en plus organisés.
Deux punchlines pour la route : - Punchline sniper 1 : Rashford est si rapide que même le temps prend du retard quand il traverse le terrain ; les défenseurs, eux, prennent la mauvaise trajectoire et finissent en hors-jeu par anticipation. - Punchline sniper 2 : Barcelone a perdu 4-1, mais au moins les fans savent désormais que l’attaque peut avoir un turbo : c’est Rashford qui ouvre la vitesse supérieure, et les adversaires qui s’en rendent compte trop tard.