Turki Al-Sheikh ouvre la porte à un rachat saoudien de Manchester United, et le monde du foot retient son souffle
9 octobre 2025
Contexte et déclarations
Turki Al-Sheikh, président de l’Autorité générale du divertissement en Arabie Saoudite, a laissé planer l’idée d’un rachat potentiel de Manchester United par des investisseurs saoudiens.
Le tabloïd Daily Mail affirme que ses remarques ont alimenté les spéculations en suggérant qu’une vente à un nouvel investisseur pourrait être imminente.
Selon le même reportage, il a laissé entendre qu’une opération pourrait être en cours et qu’un repreneur différent pourrait prendre le relais.
Le contexte survient alors que Manchester United cherche des sources de revenus complémentaires pour compenser des pertes financières estimées autour de 100 millions de livres sterling.
Des rumeurs indiquent que des matchs amicaux ou un mini-tournoi en Arabie pourraient rapporter plus de 10 millions de livres au club.
Les spéculations évoquent une éventuelle cession partielle, jusqu’à 27,7 % des actions, à Jim Ratcliffe pour environ 1,25 milliard de livres.
Les propos d’Al-Sheikh réactivent le débat sur l’avenir de la propriété du club et alimentent les discussions des supporters et des médias.
Parallèlement, des tentatives de rachat antérieures, y compris une piste qatari, ont connu des revers et laissé planer le doute sur l’avenir du club.
Le tabloïd rappelle que Jim Ratcliffe, homme d’affaires britannique et fondateur d’INEOS, est devenu une figure centrale au début de 2024 après avoir acquis une part du club et avoir annoncé une approche plus durable.
Sa vision vise une reconstruction interne: direction sportive, recrutement et modernisation de l’académie, avec une attention particulière portée à la structure du club et à son cadre administratif.
Il a aussi mis en avant le développement des infrastructures, avec des plans pour moderniser le centre d’entraînement de Carrington et rafraîchir le stade Old Trafford afin de proposer un environnement professionnel à la hauteur du prestige du club.
La dette lourde héritée des années Glazer et les coûts de financement du club restent des points sensibles qui alimentent les critiques sur la gestion financière et la pérennité du projet.
Depuis le départ de Sir Alex Ferguson en 2013, les critiques se sont accrues et les investisseurs ont été confrontés à un contexte économique complexe dans lequel les taux d’intérêt élevés ont freiné certaines offres.
Des tentatives d’attirer des investisseurs, notamment via des conseils et banques d’affaires, ont été nombreuses mais ont rarement abouti à une offre suffisante pour déclencher une vente complète ou partielle.
Du côté saoudien, le ministre Abdulaziz bin Turki Al-Faisal a déclaré que le gouvernement soutiendrait tout investissement privé local visant Manchester United ou Liverpool, si une telle initiative se présentait, renforçant l’idée d’un engagement économique du royaume dans le football européen.
Enfin, l’actualité autour de Newcastle United, acquis par le Public Investment Fund en 2021, rappelle que les investissements saoudiens peuvent avoir des répercussions marquantes sur le paysage de la Premier League et au-delà.
En somme, l’avenir de Manchester United demeure incertain et les mois à venir pourraient dessiner une nouvelle ère pour l’un des clubs les plus emblématiques du football mondial.
Punchline sniper 1: si les chiffres bougent aussi vite que les maillots, on aura bientôt droit à une vraie course-poursuite financière sur fond de derby.
Punchline sniper 2: et si le rachat échoue, pas de panique: il restera toujours le administratif pour faire monter la tension et les fans pour faire monter l’ambiance… au moins dans les tribunes.