City face à Villa: Guardiola loue Emery et prépare un Matheus Nunes polyvalent pour le duel
24 octobre 2025
Avant‑match: City à la conquête d’un Villa organisé et convoité
Manchester City se déplace à Villa Park dimanche soir pour un rendez‑vous qui s’annonce déterminant dans la course au titre de la Premier League. Pep Guardiola insiste sur la difficulté de ce déplacement et dit respecter énormément Unai Emery, un entraîneur qu’il considère comme l’un des plus compétents et évolués tactiquement en Angleterre.
Lors de la conférence de presse du vendredi, l’Espagnol a abordé les choix de l’effectif, les blessures et les performances récentes, tout en évoquant les enjeux du titre et quelques phénomènes qui secouent le football anglais cette saison.
Il a commencé par actualiser l’état de forme du groupe: les absences qui avaient pesé lors du dernier rendez‑vous européen face à Villarreal demeurent non disponibles, sans toutefois que Guardiola ne nomme les joueurs concernés, signe que certains cadres restent incertains.
Sur le plan médical, le milieu Nico González souffre d’une blessure au pied; Guardiola a confié qu’il n’a pas encore consulté les médecins et qu’il faudra attendre évaluation aujourd’hui et demain pour savoir s’il pourra jouer.
Éloge et inquiétudes autour d’Emery et de Villa
Le coach de City n’a pas caché son admiration pour son homologue: « Emery est un entraîneur discipliné et respecté, et Villa a été à la hauteur de nos attentes lors de nos deux déplacements à Villa Park. J’espère que dimanche sera différent, mais le travail effectué par eux mérite reconnaissance. »
Guardiola a ensuite évoqué la compréhension tactique d’Emery: « Mon estime pour lui est grande. Villa est un adversaire organisé et de grande qualité; ils ne jouent pas en Ligue des Champions cette saison, mais ils méritaient d’y être l’an dernier. Leur bloc défensif et leurs transitions sont des difficultés réelles à gérer à l’extérieur. »
En analysant l’évolution récente de Villa, l’entraîneur catalan souligne une progression notable dans les domaines défensifs et organisationnels, avec un gardien solide et une ligne arrière cohérente. « Quand ils pressent fort, ils savent se projeter rapidement, et leurs mouvements sans ballon créent des problèmes pour les attaques adverses », résume-t‑il.
Le regard sur la compétition et les pronostics
À propos de la course au titre, Guardiola s’amuse des pronostics des pundits: « Après deux ou trois matchs, on dit que c’est fini pour nous, puis Liverpool est soi‑disant hors du coup. Je dis surtout: attendons les dix ou quinze premières rencontres pour comprendre qui est vraiment là. »
Il ajoute que son équipe doit retrouver une continuité: « Nous avons du rythme, mais pas encore de stabilité sur 90 minutes. Nous commençons à comprendre nos adversaires et ce que nous voulons faire; il faut que l’esprit et les gestes restent alignés. »
Les anecdotes du jour: réseau social et lames acérées
Interrogé sur la chaîne YouTube du Norvégien Erling Haaland, Guardiola esquive avec humour: « Je n’ai pas regardé, et ce n’est pas important tant que la vie privée est respectée et que le club est protégé. »
Sur les phénomènes actuels du football anglais, il évoque les longues relances: « Il faut parfois un joueur avec des épaules et des bras costauds pour exécuter ces phases; on n’en a pas énormément en ce moment. Brentford, Tottenham et Arsenal les utilisent aussi. C’est devenu un outil tactique à maîtriser. »
Enfin, Guardiola évoque Matheus Nunes et la possibilité de le voir évoluer dans un autre registre: « Il peut devenir un arrière droit redoutable, car c’est un milieu de terrain doté de capacités physiques qui peut s’adapter à ce rôle. Tout dépend de lui et des discussions que nous avons eues. »
Il confirme aussi l’évolution d’un autre joueur, Abdulqodir Khoshanov, qui poursuit sa remise en forme après une blessure sérieuse: « Il progresse, mais il n’est pas encore prêt à reprendre le rythme. »
Conclusion et notes finales
En ce qui concerne l’avance au classement, Guardiola réaffirme la nécessité de rester constants dans la durée et de peaufiner les automatismes avant de viser les sommets du championnat.
Et comme note légère pour clore: Punchline sniper #1 : Si les blessures faisaient gagner des points, City serait champion après le premier trimestre… et puis on leur emprunterait juste les calendriers pour faire semblant. Punchline sniper #2 : Demandez à Guardiola qui gagnera? Il répondra: « Attendez la dixième journée, le calendrier a le droit de prendre son café aussi. »