L'arrêt qui fait rire les filets: Szczęsny lit Mbappé sur penalty au Clasico

Le Clasico: un arrêt qui change le cours du match

Le portier polonais Wojciech Szczęsny, évoluant pour Barcelone, a brillé lors du Clasico face au Real Madrid sur le terrain du Santiago Bernabéu. Sa parade sur le penalty de Kylian Mbappé a empêché Barcelone de prendre l’avantage au début du second acte, alors que le score était de 2-1 pour Madrid. Malgré la défaite, Szczęsny a multiplié les arrêts et a été l’un des joueurs les plus remarqués de la soirée, avec une note élevée dans l’évaluation des deux camps.

Autre chiffre marquant: neuf arrêts pour sa défense, qui ont tenu le choc pendant de longues minutes et ralenti les offensives madrilènes dans un match intensément disputé.

Le duel s’est décidé sur deux autres réalisations madrilènes: Mbappé et Jude Bellingham ont trouvé le chemin des filets à 22 et 43 minutes, et Mbappé a manqué une seconde tentative sur penalty à la 52e, ratant l’opportunité de faire basculer le match.

Mais l’heros du soir est bien Szczęsny, qui a impressionné par sa lecture du jeu et son sang-froid devant les tirs. Son duel avec les tireurs et sa réactivité ont été salués par les analystes comme le point d’orgue du match pour Barcelone.

Les secrets de sa préparation pour les penalties

Dans son interview diffusée sur la chaîne YouTube de Barcelone, Szczęsny explique sa méthode pour aborder les penalties. Il déclare étudier minutieusement les décisions des tireurs et regarder les derniers 20 penalties des principaux tireurs avant chaque rencontre.

Il préfère recueillir des informations issue de parcours et d’habitudes: le style d’un tireur peut varier selon le contexte du match ou le score. L’objectif est d’avoir une base suffisamment large pour anticiper sans s’épuiser.

Lorsqu’il analyse Mbappé, il se remémore le dernier face-à-face, lors du match retour du Clasico de la saison précédente au Montjuïc. Il se dit qu’il estimait que Mbappé choisirait probablement le même côté, et il faut parfois « atteindre la balle en priant ». Il ajoute que la confiance du tireur est un élément clé de sa lecture.

Le gardien raconte aussi qu’un élément qui l’aide est la méditation et la respiration. Il plaisante en disant qu’il « coupe ses émotions en dehors du vestiaire », et qu’après un Clasico, il pense parfois que « perdre un seul match n’est pas la fin du monde ». Il conseille de travailler sa respiration avant le coup d’envoi et à la mi-temps, même si certains pensent que c’est étrange d’observer son souffle à haute intensité.

Il parle également de ses coéquipiers. À propos de Lewandowski, il déclare qu’il ne sait jamais comment perdre quand il joue au tennis de table et que “il a toujours des excuses” — une boutade qui traverse le vestiaire comme une citation légère. Ses propos sur Rashford montrent une admiration pour son talent précoce, notamment à ses 18 ans, lorsqu’il a émergé en Premier League avec une vitesse et un sens du jeu qui impressionnaient les entraîneurs.

Concernant l’académie de Barcelone, Szczęsny dit que les talents venus de La Masia apportent une grande qualité technique, mais que la vraie difficulté réside dans le temps de jeu et l’expérience qu’il faut parfois rechercher ailleurs. Il estime que les leçons apprises au club catalan se ressentent dans sa préparation et sa concentration pendant les penalties.

Enfin, il situe les meilleurs gardiens de l’histoire selon lui: Buffon, Yachine, Neuer et Chec, tout en ajoutant que sa propre expérience le place parmi les grands noms selon sa propre échelle.

Et malgré la défaite, le Real Madrid a pris les commandes du championnat avec 27 points, Barcelone restant à 22, et le Clasico a encore livré son lot d’enseignements tactiques et de surprises.

Note Sniper 1: si la vie était un penalty, Szczęsny répondrait peut-être par un arrêt et un sourire en coin; le chaos, c’est juste du décor.

Note Sniper 2: respiration, méditation et concentration: si ces ingrédients te font gagner un Clasico, tu mérites d’être reclassé en “maître des penalties”.