Tempête au tennis de table égyptien: Omar Asr affronte le président de la fédération après l’affaire de son fils
20 octobre 2025
Contexte et incident
Omar Asr, vedette égyptienne et figure majeure du tennis de table sur le continent, déclenche une crise lors du championnat africain en Tunisie.
Lors du match de demi-finales Égypte contre Nigeria, Asr aurait refusé de poursuivre la rencontre tant que Mahmoud Ashraf Helmy, son coéquipier et fils du président de l’Union égyptienne, n’aurait pas quitté les bancs. Selon les témoins, Mahmoud aurait également refusé de saluer ses partenaires avant le coup d’envoi, déclenchant des échanges tendus sur fond de protocole et de fierté nationale.
Déroulement et conséquences
La fédération égyptienne a annoncé l’ouverture d’une enquête via la Commission olympique après la scène lors du match Égypte-Nigérie.
Asr a publié des messages affirmant qu’il ne terminerait pas la rencontre sans l’exclusion de son coéquipier, et a adressé une pique à Ashraf Abdel Fattah, membre du conseil d’administration et chef de mission.
Mahmoud Ashraf aurait refusé de serrer la main avant le début du match, provoquant une tension qui aurait pu dégénérer en confrontation physique entre les deux joueurs.
Par ailleurs, Asr a déclaré avoir disputé les phases finales blessé depuis cinq jours, aux côtés de Mohammed Al-Bayli, et d’un autre joueur qui s’est excusé pour raison médicale.
Enjeux et suites
La délégation égyptienne aurait voyagé à Tunis sans médecin accompagnant ni préparateur physique, dans un contexte de changements répétés d’entraîneurs.
Asr a précisé que sa relation avec Mahmoud Ashraf n’était pas mauvaise, mais que les faits de la journée avaient été perçus différemment; il a aussi signalé que ce dernier restait assis sur le banc, sans participation active auprès des autres joueurs.
Il a évoqué des tentatives de contact et des décisions qui ont suivi, mentionnant une possible sanction contre son coéquipier pour des actes jugés inappropriés en compétition domestique.
Le président de l’Union a annoncé l’ouverture d’un dossier, indiquant que des sanctions seraient prises après des rapports fournis par le chef de mission et les responsables juridiques de la Commission olympique. Il a également demandé au ministère des Sports d’être informé officiellement.
Des questions financières et le soutien institutionnel ont été évoqués, soulignant le contexte complexe entourant les droits et les responsabilités du sport égyptien sur la scène africaine et mondiale.
Punchline 1: Dans le ping-pong égyptien, on règle parfois les différends comme on sert une balle: net, bref et avec peu de place pour l’erreur.
Punchline 2: Si la diplomatie sportive passe par le filet, espérons que le protocole ne fasse pas faute de frappes: au moins, les points, eux, restent mesurables.