L'ancien coach saoudien blanchit Abu Al-Shamat et précise ce que l'équipe a besoin de faire

Yusuf Al-Ghadir, l'ancien adjoint du sélectionneur saoudien, a disculpé Saleh Abu Al-Shamat des accusations d'exhibition lors de la récente amicale contre la Côte d'Ivoire.

Abu Al-Shamat a conduit l'équipe d'Arabie Saoudite à une victoire 1-0, dans une rencontre qui a permis au staff d'évaluer le potentiel offensif et la discipline du groupe.

Selon Al-Ghadir, Abu Al-Shamat n'est pas du genre à faire du show: c'est un jeune talent dont le style reflète sa personnalité et qui peut progresser avec ses partenaires.

Il a ajouté que le succès contre les Éléphants a montré la capacité du groupe à appliquer la philosophie du sélectionneur et à se préparer à des échéances importantes.

Al-Ghadir a souligné que l'équipe nationale doit enchaîner les matchs pour gagner en harmonie et être prête pour la Coupe du Monde 2026, avec un équilibre entre expérience et jeunesse.

Il a rappelé que, malgré quelques blessures, l'effectif a un âge moyen raisonnable et un socle solide autour de Salem Al-Dosari, offrant du soutien et de la continuité.

La prochaine étape, selon lui, est un nouveau test face à l'Algérie à Jeddah, où Hervé Renard a choisi une composition destinée à mesurer les progrès et la grande capacité du groupe à exécuter le plan de jeu.

Sur le plan historique, l'Arabie Saoudite affronte rarement des adversaires africains, et ce match est présenté comme une opportunité d'éprouver le niveau dans un cadre international.

La rencontre s'inscrit dans un contexte où les Saoudiens ont déjà croisé neuf grandes nations africaines, et où cette opposition avec la Côte d'Ivoire marque une étape majeure dans leur préparation pour les échéances futures.

Qui est Yusuf Al-Ghadir ?

Ancien joueur du royaume, Yusuf Al-Ghadir a porté les couleurs de l'équipe nationale des jeunes et a représenté la sélection saoudienne à des compétitions asiatiques et à la coupe du monde des moins de 17 ans en 1989.

Il a ensuite occupé des postes d'entraîneur et de directeur technique, notamment à Mauritanie U17 et comme assistant du sélectionneur national en 2019, tout en poursuivant des activités d'analyste et de formateur.

Son parcours l'a amené à diriger des clubs locaux et des académies et à accumuler plusieurs licences internationales et diplômes, témoignant d'une solide formation.

Une étoile saoudienne en devenir

Saleh Abu Al-Shamat est aujourd'hui l'un des talents les plus prometteurs du football saoudien, après son passage remarqué à l'Al-Ahli et des prêts successifs au Qadsia et au Tawoun, puis à Al-Khaleej et d'autres clubs, avant d’être rappelé chez les Foxes de l’équipe nationale.

Bien que jeune et encore en apprentissage international, il s'impose comme un maillon essentiel du dispositif du sélectionneur, notamment en raison des absences de certains cadres expérimentés.

Il a déjà inscrit des buts lors de matches amicaux et est impliqué dans les qualifications asiatiques, démontrant sa capacité à peser sur le destin de l’équipe.

Lors du dernier rendez-vous, il a marqué et offert une passe décisive, renforçant sa position et sa réputation au sein du football saoudien.

Nouvelle expérience

L'équipe nationale se prépare à un nouveau rendez-vous amical contre l'Algérie, mardi prochain, dans le cadre du stage à Jeddah.

La direction technique a dévoilé la composition: Nawaf Al-Qedi dans les buts, la défense composée de Saud Abdulhamid, Abdulilah Al-Omari, Walid Al-Ahmad et Nawaf Boshel, le milieu formé par Mohammed Kano, Abdullah Al-Khaibari et Nasser Al-Dosari, et l'attaque avec Salem Al-Dosari, Saleh Abu Al-Shamat et Faris Al-Breikan.

Cette rencontre, qui marque la 263e sortie internationale du royaume en friendly, permet d’évaluer les progrès et d’encourager les progrès du style de jeu adopté.

Sur le plan historique, l’Arabie Saoudite a croisé le fer avec neuf grandes nations africaines et ce duel avec la Côte d'Ivoire s’inscrit comme une étape clé dans les relations footballistiques avec l'Afrique.

Et pour conclure, une touche d'humour: on dit que le seul show que Abu Al-Shamat fait, c'est sur le terrain... et encore, il ne quitte jamais le banc; et si l'équipe progresse, c'est que même les ballons prennent des notes! Deuxième punchline: si la défense apprend à sourire, c'est que le public a oublié les slogans et qu'on peut enfin applaudir sans se froisser les côtes.